BANGANTE
Histoire et toponymie
On raconte que le terme « Nde » est une expression qui signifie la limite et que le défunt chef supérieur MACHIA , au cours d’un périple dans le secteur actuel de Makénéné se sentant fatigué, a marqué un arrêt pour se reposer et récupérer. Il aurait alors prononcé ce mot de Ndé » qui serait la limite entre le département du Mbam et celui du Ndé.
BANGANTE a longtemps traîné l’image d’une cité assoupie, et même endormie. Et à juste titre, tant l’ambiance tranquille, débonnaire et pépère qui y régnait et la bonhomie de se populations, tranchaient avec le mouvement des autres cités d’égales importance de la province de l’Ouest. Aujourd’hui, la capitale du Ndé entend sortir de sa torpeur.
{{Pour Y ALLER}}
• De Bafoussam : gare routière ou ramassage par taxis brousse.
• Longueur du trajet : 40 kilomètre
• État de la route : goudronnée
• Coût du transport : 600 francs.
• Structures d’hébergement : .hôtels, motels, auberges.
• Population : un peu plus de 200 000 habitants
• superficie : 800 km2
Le voyage dure un peu plus de trente-minutes sur une route bitumée en assez bon état, et on ne voit pas vraiment passer le temps.
Première escale au sortir de Bafoussam, Bandjoun où on peut admirer les villas cossues des élites du coin, avec un arrêt tout spécial au lieu dit Tobeu, où les grilleurs et braiseurs de porcs font merveilles et recettes. On remarque d’ailleurs à cet endroit une certaine affluence de gens de toutes classes venant de Bafoussam, Bayangam et autres bourgs déguster ou faire provision de quelques bons morceaux de porc. Après Tobeu, place à, l’échangeur qui vous mène à Baham pour les uns et à Banganté pour les autres. Une véritable curiosité à cet endroit, c’est Bayangam que vous voyez défiler. Ici aussi, des résidences côtoient de modestes demeures. Le marché a perdu de sa superbe depuis que le péage a été déplacé à Batoufam. On ne garde pour trace de son existence ici, que les « dos de chameau » du fait de leur grosseur. L’ambiance s’est donc déportée du côté du péage, sans dos de chameau à Batoufam. Là, vous êtes littéralement assailli par des vendeuses et vendeurs d’arachide, de cola, de banane, de prunes noires etc. tandis que sur le bas côté de la chaussée, des femmes vous proposent des seaux de pommes de terre, des choux. Viennent ensuite Bandrefam et Banwa, deux bourgades tranquilles avant Banganté.

La commune de Banganté, c’est un territoire de près de 800 km2 pour un peu de 200 000 habitants qui s’organisent autour de sept villages (Banganté, Bamea, Bahouoc, Bangoulap, Bangang-Fokam, Bachingou, Bangoua).
Le marché Pastèque ou on trouve des vivres frais en abondance. Les populations se sont beaucoup investies dans agriculture
{{Ressources humaines}}
Tchatat Clobert, Ministre du Développement urbain et de l’Habitat