BERTOUA
Bertoua est la capitale de la province de l’Est. Elle est située à la limite de la zone de la savane et de la forêt tropicale. On y rencontre moins de touristes qu’ailleurs (même si la ville possède tout de même un bon hôtel, le Mansa, et un autre de moindre capacité, le Fanga). Ici, l’atmosphère semble plus authentique que dans les zones du pays attirants le plus de touristes. Les habitants de la ville sont les Bayas, vivant sous la conduite du chef Aïba Ndiba. La majorité des industries installées dans la région sont spécialisées dans l’exploitation du bois. Longtemps isolée, la ville a été progressivement désenclavée grâce au développement du réseau routier, qui relie le Cameroun à la République Centrafricaine notamment, et à l’inauguration en 1976 d’un aéroport régional. La ville ne présente pas en elle-même de véritable intérêt touristique. Celui-ci se trouve dans la forêt alentour, mais de nombreux point d’intérêts sont difficilement accessibles, comme la réserve de Pangar Djerem ou le Lac Mobéké.
On traversera sur la route plusieurs villages qui sont toujours agencés selon le même mode : des maisons rectangulaires, alignées le long de la piste, et habitées par les Bantous, connus pour leur talents de cultivateurs. Dans chaque village, on trouvera des habitants qui, protégés du soleil par des sortes de petites tonnelles en bambou, proposent le long de la route des ananas, des bananes plantains, des macabos ou des avocats.
Dans les environs de Bertoua., on pourra visiter quelques villages de pygmées sédentarisés, comme les campements de Mayos et Mbiang. Les pygmées sédentarisés ne forment pas la majorité puisque nombre d’entre eux préfèrent garder leur mode de vie traditionnel et vivent encore dans la forêt des produits de la chasse, de la pêche, de la cueillette et des cultures. Ils restent d’excellents musiciens mais surtout de grands connaisseurs des plantes et de leurs pouvoirs.
Nombreux sont encore sont les camerounais, faute de moyens ou de confiance dans la médecine « occidentale », qui préfèrent avoir recours aux guérisseurs pygmées, Bertoua, chef-lieu de la Région de l’est, dispose d’un aérodrome où atterrissent des avions-taxis ainsi que les petits avions privés des sociétés d’exploitation forestières.
Comment s’y rendre
Gare voyageur :
Yaoundé-Belabo……….(4700)

Par car :
Belabo-Bertoua : ……(1000Frs)
Gare routière Mvan :
Yaoundé-Bertoua ………….(4800Frs)

Statut
Région de l’Est
Département : Lom et Djérem
Communauté urbaine de Bertoua
Superficie : 3500 Km2
Population : 200000 habitants
Composantes sociologiques :
Baya, maka, Pôl, Képéré, Bamvele, Bororo, Bamiléké, Foulbé
Chiffre
La communauté urbaine de Bertoua est constituée de deux mairies :
Bertoua 1er et Bertoua IIème
Bertoua, la chrétienne a sa cathédrale, implantée en plain centre-ville au rond-point de la poste et son archevêché blotti au cœur du quartier Nkol-bikon, à un jet de pierre du collège Teerenstra Bertoua, la musulmane, avec son quartier haoussa qui vous propose les marchandises les plus insolites. Bertoua, ville éducative, qui déploie une impressionnante carte scolaire, comportant 30 écoles primaires, 11 maternelles, 10 secondaires, une université Internationale Catholique (UIC), et deux écoles de formation (ENIEG et CENAGES). Une carte sanitaire composée de cinq centres de santé et d’un hôpital régional bien équipé et apparemment bien gérés. Bertoua, ville olympique a son stade et son complexe sportif au quartier Tigaza. Bertoua, ville marécageuse avec ses étangs, véritables nids de moustiques où il faut batailler dur la nuit contre des bestioles pour espérer trouver le sommeil. Bertoua, des couche-tard, et ses amoureux qui s’en donnent à cœur joie dans la pénombre des bars dancing pleins à craquer. Bertoua la mal famée avec ses belles de nuits savamment adossées à l’arrière cour des boîtes de nuits…Bertoua, Bertoua, c’est vrai….

Le rail et les bagages
Parmi, les nombreux utilisateurs du train, il existe une catégorie d’usagers particulièrement défavorisés : ceux qui ont des bagages sous les bras. Voyager avec les bagages que ce soit à des fins personnelles ou de travail n’est pas simple. Les premiers déboires commencent à la gare de départ, notamment à Yaoundé où, faute d’une bonne signalisation, la plupart des non-initiés perdent un quart d’heure à dénicher le lieu d’enregistrement des bagages, pour ceux-là, le train est probablement raté. Autre épreuve : les tickets. Si ceux-ci n’ont pas été pris, quatre ou cinq heures avant l’heure prévue pour le départ, le train est cette fois bel et bien raté… A moins de jouer les gros bras aux guichets surpeuplés. Restent l’enregistrement et le chargement. Parfois, on refuse que les valises voyagent aux côtés de leurs légitimes propriétaires, sous prétexte qu’ils provoqueraient des encombrements dans les voitures, ou bien que le personnel chargé de les convoyer dans les wagons est absent. Quant à la tarification, elle est variable, en fonction du poids. Mais le plus souvent au pif ou à la tête du client. Vient alors le moment d’acheminer les bagages sur le quai. Il arrive que le voyageur soit autorisé à effectuer lui-même cette manœuvre, mais cela peut aussi lui être formellement interdit. Dans ce dernier cas, les dégâts matériels commencent, les valises étant larguées pêle-mêle avec d’autres bagages.
Dernière épreuve : sortir de la gare. Si une voie est occupée par un train à l’arrêt ou si la sécurité l’exige, il faut enjamber les wagons ou faire un détour d’au moins 400 m les bagages sous les bras !
La CSPH projette de construire en 2011 à Bertoua, un centre emplisseur de gaz pour introduire le gaz domestique dans les habitudes des populations de cette région où la bouteille de gaz coute actuellement 9500 frs au lieu de 6000 frs.
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Badel Ndanga Ndinga : Ministre de l’Industrie, des mines et des nouvelles technologies