Comment s’y rendre
Accès par mer
L’accès par mer est aisé, Douala abritant un des plus grands ports d’Afrique.
Accès par avion
C’est l’accès le plus important, plusieurs compagnies aériennes desservant la ville de Douala. L’aéroport de Douala est le plus important du pays.
Quelques tarifs :
Douala-Bafoussam : 3500frscfa ou 5,33 euro ;
Douala-Bamenda : 5000frscfa ou 7, 50 Euro ;
Douala-Foumban : 5000frs cfa ou 7, 50 Euro ;
Douala Bafang : 2850 frs cfa ou4,28 Euro ;
Douala-Banganté : 3500 frs cfa ou 5,33 Euro
Frénétique, chahutée, effervescente… africaine. Telle se veut Douala, capitale économique et plus grande ville du Cameroun. Une cité au développement aussi rapide qu’anarchique et à l’orientation incertaine. Ses longues artères, tentacules urbains, s’étirent jusque le long des routes et des grands axes de circulations voisins et Douala noie facilement le novice dans le flot de ses méandres, quartiers, échoppes. Son accroissement prend racine dans les années 1990, du fait de la dévaluation du franc CFA, des grèves et de la récession qui en découlèrent. Des milliers de camerounais issus de toutes les provinces touchées par le chômage vinrent chercher fortune dans la ville.

Histoire
Vu du ciel, on se demande ce qui a bien pu motiver les premiers colonisateurs du pays à établir une ville à cet endroit, au cœur du delta du Wouri, un immense marais parsemé d’îles et de chenaux naturels qui s’enchevêtrent, formant un labyrinthe connu des seuls pêcheurs, habitants des rares villages de la zone. Les premiers contacts entre Douala et les Européens remontent au XVe siècle, mais ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que ceux-ci vinrent s’y implanter. Les premiers colons furent des missionnaires (anglais) puis ce sont les Allemands qui prirent la place, baptisant la ville Kamerunstadt, capitale du Cameroun allemand. Ce n’est qu’en 1901 que la ville prendra le nom de Douala, du nom de l’une des principales tribus de la région, les Douala.
Transports
Avion
Le nouvel aéroport international de Douala (l’ancien, situé au bout de la grande avenue du Général-de-Gaulle, e été transformé en base militaire pour l’armée de l’air il y a plusieurs années) est le plus important du pays et de nombreuses compagnies aériennes proposent des vols réguliers vers cette destination, Il est également le point de départ de plusieurs vols régionaux vers d’autres villes camerounaises (Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Bamenda, Maroua). L’arrivée dans un aéroport africain, qui plus est si c’est la première fois que l’on pose les pieds sur le continent noir, se révèle toujours déconcertante. Le hall d’arrivée, d’apparence calme, devient effervescent quand les bagages déboulent sur le tapis. Vient ensuite l’épreuve la plus éprouvante, choisir un taxi entre les dizaines qui vous aborderont. Bien que le centre-ville ne soit pas très éloigné, ml vous en coûtera entre 2 500 F et 3 000 F pour le rejoindre.

Quelques distances kilométriques
• Douala/Yaoundé : 246 km
• Douala / Nkongsamba : 130 km
• Douala / Limbé : 70 km
• Douala / Kribi : 160 km
• Douala / Bafoussam : 245 km

Se déplacer à Douala

Les bus urbains. Des lignes de bus privés tels que ceux de la SOCATUR relient les grands quartiers de Douala (Akwa, Bonapriso, Bonanjo, etc.). Mais, depuis 2006, une compagnie privée dénommée Le Bus a déployé ses bus bleus sur différents axes reliant la périphérie de Douala au centre-ville. Ce moyen de transport permet de découvrir la ville de manière originale et économique (pour peu que l’on ait du temps).
La voiture. Les locations de voitures sont chères et peuvent vite se révéler être une source d’ennuis. Elles ne sont en outre pas vraiment utiles si vous comptez seulement vous déplacer en ville.
La motocyclette. Comme dans la plupart des villes et même des villages du Cameroun, la motocyclette, vulgairement appelée Ben skin » est le moyen de transport le plus répandu. S’il n’est pas rare que des Camerounais proposent gentiment (moyennant quelques centaines de francs) un tour sur leur petite moto… sans casque toutefois, les motocyclistes se sont organisés pour desservir tous les coins et recoins où ne peuvent accéder les véhicules. t lorsque le trajet est court, c’est sans doute a solution la plus pratique, amusante, et peu coûteuse pour éviter les embouteillages. Mais lie est relativement dangereuse malgré la faible vitesse de ces engins et étant donné le caractère désordonné de la circulation.
Le taxi. C’est de loin le moyen de transport le plus pratique, qui a en outre le mérite d’être très bon marché. Des taxis (de couleur jaune pour la plupart, sauf quelques-uns qui travaillent avec les hôtels en général) se trouvent à tous les coins de rues. Individuels ou collectifs, ils sont dans l’ensemble en relatif bon état, assez confortables, et les chauffeurs peuvent servir de guide (très utile pour découvrir la ville). Au premier abord, les chauffeurs (presque tous originaires de l’Ouest) ont tendance à gonfler les prix lorsqu’ils proposent leurs services aux Occidentaux. A titre indicatif, tout étant négociable en Afrique, le prix d’une course ne dépasse pas 1 500F (normalement 200 F au ramassage pour une personne, mais il ne vaut mieux pas trop y compter quand on arrive à Douala, à moins que des talents de négociateur ne se réveillent au fond des taxis) et la location pour une heure est de 2 500 F. Le soir, il est plus prudent de prendre les taxis qui attendent devant les hôtels et d’éviter de voyager seul.

Circuler dans Douala
Circuler dans Douala, comme dans la plupart es grandes villes du Cameroun d’ailleurs, est une véritable épreuve, qui peut parfois s’avérer dangereuse, surtout la nuit tombée.
Les routes sont souvent étroites, faiblement éclairées et mal entretenues, les marquages au sol sont quasi inexistants, les panneaux de signalisation routière et les feux tricolores (quand ils marchent) absents ou peu visibles, les noms des rues sont rarement indiqués et pour couronner le tout, le trafic, du moins pendant la journée, est souvent dense. La circulation est donc quelque peu anarchique, les voitures, peu visibles la nuit, se garent où bon leur semble, les piétons traversent n’importe où, les concerts de Klaxons sont fréquents, de même que les empoignades entre automobilistes.
Et quand les accrochages ou les fortes pluies s’en mêlent, cela devient vraiment épique.

Banques
• AFRILAND FIRST BANK
B.P. 3484 / 3487, Bonanjo
Tél : 3 342 65 00 /62 78
Dans le quartier de Bonanjo, Afriland First Bank offre les mêmes
services que les autres banques camerounaises.
• AMITY BANK
Bonanjo Tél : 3 342 56 91/3 343 20 49
Fax : 3 343 20 46
• BICEC (BANQUE INTERNATIONALE DU CAMEROUN POUR L’ÉPARGNE ET COMMERCE)
BP. 1925, Bonanjo Tél : 3 342 84 31
L’agence est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 15h30, en continu, et fermée les weekends et jours fériés. Elle aussi change les chèques de voyages contre des francs CFA et possède dans ses locaux un bureau de Western Union pour des transferts d’argent. La BICEC possède également une agence dans le quartier d’Akwa, sur le boulevard de la Liberté, qui dispose d’un distributeur automatique de billets et qui reste ouverte e samedi matin.
• CREDIT AGRICOLE-SCB CAMEROUN B.R 300,
BP. 300 Bonanjo Tél : 3 342 65 01/02
Fax : 3342 95 12
Filiale africaine de notre L.C.L., la SCB propose de changer vos chèques de voyages contre des francs CFA. Vous trouverez également une succursale du SCB-L.C.L. sur l’avenue de la Liberté à une centaine de mètres de l’hôtel Parfait Garden.
• SGBC
B.P 4042, Bonanjo
Tél: 3342 7119/70 10/7084
Fax: 3 343 26 88
Situé à 2 pas d’Air France, en bordure du quartier Bonanjo, il est difficile de ne pas voir le grand immeuble de la SGBC. Cette banque accepte de changer vos chèques de voyages (Traveller’s cheques) contre des francs CFA mais aussi pour les touristes français titulaires d’un compte à la Société Générale ou à BNP de changer vos chèques contre des francs CFA. Noter aussi que l’agence possède un distributeur automatique ouvert 24 h/24, acceptant les principales cartes de crédit et à l’abri des passants.

Hôpitaux – pharmacies
• HOPITAL GENERAL
Bassa BP 4856
Tél : 3 337 08 48/49/02 50/02 53/02 54
Pour les urgences, composer le 3 370248 — Fax: 33370146
• POLYCLINIQUE DE BONANJO
Au coin de la rue Pierre-Loti et de l’avenue du Général-de-Gaulle
Bonanjo BP 103
Tél : 3 342 59 18/79 36/79 83/99 10/17 80
• PHARMACIE BONANJO
Au coin de l’avenue du Général-de-Gaulle et de la rue Flatter à Bonanjo
• PHARMACIE DE-GAULLE
Avenue du Général-de-Gaulle Bonapriso Tél : 3 343 37 29

• PHARMACIE DE LA REPUBLIQUE
Boulevard de la République
Tél : 3 342 09 98
De garde, 24 h/24.
• PHARMACIE DU PLATEAU
Rue Njo-Njo, Bonapriso
Tél : 3 342 05 80
De garde, 24 h/24.
• PHARMACIE NJO-NJO
B.P. 1680, Bonapriso Tél : 3 342 64 57
«La plus belle pharmacie du Cameroun, allopathie, homéopathie, aromathérapie… Patrick de F, l’lsle-sur-Sorgue.
La rue de la joie
Elle se trouve au quartier Akwa-nord. Pourquoi l’appelle-t-on ainsi ? Un tenancier de bistrot nous répond tout amusé : « Ici, quand bien même vous affiliez triste, vous repartez joyeux. » En fait, il s’agit d’un étroit carrefour en croix, où se rejoignent donc – quatre rues. C’est certainement le plus grand concentré de débits de boisson, de grillades, de boîtes de nuits et de… filles de joie du Cameroun.
Pour les amateurs d’ambiance, séjourner à Douala et ne pas faire un tour à la rue j de la Joie s’apparenterait à un sacrilège. Les sons des haut-parleurs placés sur les vérandas sont assourdissants, les trottoirs inexistants car occupés par toutes sortes j d’étals de fortune et la chaussée, elle-même « mangée » par les tables et les chaises installées là pour accueillir les clients, laisse déambuler des filles « agressives aux – tenues provocantes. L’ambiance, ou mieux, la belle pagaille, y débute vers 23h, et ne se termine que le jour (le lendemain) levé.
La fête du Ngondo
C’est la fête traditionnelle des Sawa, peuple du littoral camerounais, qui se tient la première semaine du mois de décembre tous les ans. A l’origine, cette fête était un rassemblement des enfants sawa pour prendre des mesures de protection contre tout envahisseur. Mais au fil des années, le Ngondo s’est transformé en une grande cérémonie rituelle pour communiquer avec les ancêtres et les génies de l’eau, les « jengu », qui, selon la légende, vivent dans eau, et pour demander leur protection. Le jour de la rencontre avec les ancêtres, les chefs et leurs notables se rendent sur les berges du Wouri, en tenue d’apparat (chemise blanche, pagne noir, un foulard autour du cou pour les hommes et un kaba, robe traditionnelle, pour les femmes). Le message des ancêtres est recueilli par un plongeur dans un vase sacré et lu à toute l’assemblée réunie sur la rive du fleuve. Cette cérémonie est également l’occasion d’élire la Miss Ngondo, d’organiser un spectacle de danses traditionnelles et une course de pirogues sur le Wouri.
Le lions Club Saphir a organisé un dîner débat sur le thème : « eau et environnement » vendredi 23 octobre 2009. La situation est alarmante.
70% des populations de Douala n’ont pas accès à l’eau potable. Elles se rabattent aux puits et aux forages qui ne respectent pas les normes élémentaires de creusage, notamment le périmètre de protection qui doit se situer à environ 20 mètres de toute activité humaine », s’accordent Mamert Florent Loe, directeur de l’urbanisme, de la construction et de l’environnement à la Communauté Urbaine de Douala (CUD) et François Eboumbou, conseiller stratégie à la Camerounaise des Eaux (CDE). Cela est dû au retard que le Cameroun a accusé dans l’investissement et la vétusté des équipements. On peut citer entre autres, les derniers travaux d’extension du réseau de distribution d’eau qui date de 1988, et le château d’eau de Koumassi qui date de 1936. Conséquence, la CDE qui a repris les volets production, transport, distribution et la commercialisation de l’eau potable dans un contrat d’affermage a pour l’année 2008, desservi 106 localités, soit le tiers des villes du Cameroun, pour un total de 260 000 abonnés. La CDE a ainsi hérité de la défunte société nationale des eaux du Cameroun (SNEC), des infrastructures de production et de distribution détériorées datant de 1935. d’où la volonté de remettre progressivement à niveau pour les inexistantes et de renforcer l’existant pour étendre la capacité de distribution et du réseau de distribution. Conséquence, la CDE ambitionne de porter à 800 000, le nombre de ses clients en fin 2010.
Ce déficit d’accès à l’eau potable a entraîné les populations à un approvisionnement archaïque, douteux et une forte activité génératrice de revenus au tour de l’eau supposée potable. Mais les experts estiment qu’elle est de plus en plus incontrôlée et très dangereuse. La délégation régionale de la santé du Littoral dit avoir recensé en 2008, 70000 puits à Douala à usage familial, voire communautaire. « Les tests effectués à l’institut pasteur sur la quasi-totalité des eaux vendues en sachets a révélé que ces eaux sont impropres à la consommation », affirme Dr Richard Esso, de la délégation régionale du ministère de la santé. Car les sources d’approvisionnement restent douteuses. Les puits sont construits à côté des latrines et eaux vannes (issues matières fécales et des tombes). Pis encore, ces eaux sont consommées sans avoir subi un traitement approprié. « C’est dire combien l’eau c’est la vie, mais également la mort, si on ne sait pas bien la gérer, car un certain nombre de comportements transforme l’eau en un danger, », souligne Mamert F. Loe.
Zone épidémiologique
Dans ce cas, la CDE n’est pas aussi épargnée. Elle se plaint de : la position de la décharge du génie militaire de Douala de la Société HYSACAM qui est située au bassin versant des stations de captages de Massoumbo et Japoma – de la construction du barrage de Lagdo qui a annulé la nappe d’eau d’approvisionnement, ce qui rend difficile le captage et le traitement de l’eau dans cette région – la ville de Yaoundé pour sa part ne dispose pas de station de traitement d’eau. Au-delà de la consommation, l’eau est aussi très dangereuse pour l’environnement. D’autant plus que son action peut rendre le sol instable, entraînant l’érosion, et par ricochet des éboulements. D’ailleurs, un contrôle de la nappe phréatique de la ville de Douala, effectué par l’agence internationale d’énergie atomique (AIEA) a déterminé que le sol de la zone Kotto est pestique (trait à une infection de la peste), par conséquence déconseillée au creusage de puits et forage, confie Dr Richard Esso. Avant de conclure que Douala est une zone épidémiologique. Elle est exposée aux maladies causées par l’eau : choléra, conjonctivite, méningite, maladies diarrhéiques…
En organisant le dîner-débat sur le thème de : « Eau et environnement », le Lion Club Douala Saphir avait pour objectif de « sensibiliser les populations sur les missions respectives des organismes et entreprises en charge de l’eau et de l’environnement », affirme Mme Crescence Nganti, la présidente. Les panélistes suscités auxquels il faut ajouter : Nouanjou Simon, de la SABC et Pierre Joël KAMNGA de la CDE,, sous la modération de Barbara Etoa ont également dans l’ensemble, fait un état des lieux des institutions respectives chargées en approvisionnement en eau, évalué les risques de la détérioration de la qualité à court et à moyen terme et de la problématique de la gestion des eaux usées.
Il est vrai que le Congo a un port à Pointe Noire mais c’est le port de Douala qui ravitaille la partie ouest du Congo.