GAROUA
Capitale de la province du Nord et principale ville du Nord du pays avec Maroua, Garoua, ville natale de l’ex-président Ahmadou Ahidjo, est peuplée majoritairement de musulmans, comme en témoigne sa grande mosquée située à la sortie de la ville sur la N1 en direction de Maroua. Garoua fut fondé en 1839 par un groupe de peulhs qui s’installèrent sur les rives de la Bénoué, où ils aménagèrent un campement de Bergers au dessus de la plaine inondable.
La ville est une sorte d’oasis de verdure au cœur de la brousse, point de départ de nombreuses excusrions touritiques vers l’extrême-Nord et le parc de Waza ou la région des Kapsiki, et vers les grands parcs au sud de Garoua, sur la route de Ngouandéré.
C’est aussi un important centre économique, qui concentre les deux tiers des industries du « Grand-Nord » camerounais. Une fois la nuit tombée, et avec elle la grosse chaleur de la journée, Garoua respire et s’anime. Sur la route de l’aéroport sont installés de nombreux cafés et restaurants, aux noms souvent américanisés (le San Francisco…). On y vient pour boire une bière en terrasse et écouter la musique de rue. Intercalées entre ces établissements, de petites épiceries, véritables cavernes d’Ali Baba, sont ouvertes jusqu’à 23h. Garoua est une ville vivante mais aussi très polluée. De nombreuses voitures rendent l’atmosphère oppressante sans parler de la poussière soulevée qui ajoute à l’impression d’étouffement. La chaleur, impressionnante parfois, n’empêche pas d’apprécier l’accueil des habitants de cette région, toujours prêts à sourire ou à vous raconter les anecdotes de leur ville. Garoua est aussi une ville d’administrations.
Il faut savoir qu’au Cameroun, chaque capitale de province possède une délégation provinciale de chaque ministère. A Garoua, on peut aussi voir l’impressionnant bâtiment e la Banque des Etats de l’Afrique Centrale qui gère la devise CFA.
A voir à Garoua : le zoo, où a été réussie la reproduction du crocodile du Nil, le marché et ses tradi-praticiens, le centre artisanal, la fantasia et son festival de couleurs, les vieux quartiers traditionnels de la ville et leurs sarés, l’un des rares ports fluviaux du Cameroun (avec Douala), en sommeil pendant la longue saison sèche, ou bien encore les marchés cotonniers au moment de la cueillette et bien sûr le pont sur la Bénoué et les hyppopotames de ce fleuve, dont les maîtres charmeurs peuvent ouvrir la gueule et permettre de prendre des photos moyennant 2000 francs à 3000 francs.

Transports
S’y rendre
En voiture.
On peut se rendre à Garoua en voiture bien sûr, depuis Ngaoundéré ou Maroua. La route ne présente aucune difficulté particulière et seuls quelques péages la bordent.
En bus.
Depuis Ngaoundéré, comptez entre 4 et 5h de bus selon la conduite du chauffeur, et 3500 francs. Depuis Maroua, comptez 3 heures et 2000 francs environ. Dans le Nord comme à Ndéré, les gares routières (à Garoua, elle est toute proche du cercle sportif) sont principalement gérées par Touriqtique Voyages. Animées et colorées, ce sont de véritables foires où passer un moment est toujours amusant, notamment au moment du grand départ.

Considérée jadis comme la troisième cité camerounaise après les villes de Yaoundé et de Douala, Garoua cherche aujourd’hui désespérément une position parmi les cinq premières villes du Cameroun. La dégradation avancée de la voirie urbaine, l’absence de l’éclairage public et le désordre urbain ont, pendant plusieurs années transformé Garoua en une ville sinistrée où l’anarchie est devenue la norme. L’avènement de la communauté urbaine et la nomination du tout nouveau délégué du gouvernement permet aux 600 000 habitants de rêver d’une ville de Garoua aux allures splendides. Avec une situation géographique qui fait d’elle la charnière entre le Cameroun et plusieurs autres pays voisins, le chef-lieu de la Région du Nord et du département de la Bénoué semble se lancer véritablement dans la reconquête de son aura perdue.

Y ALLER
• De Yaoundé et Douala : par train jusqu’à Ngaoundéré :
De Ngaoundéré : agences de voyage, cars de ramassage
• État de la route : goudronnée
• Longueur du trajet (à partir de Ngaoundéré) : 278 km
• Coût du transport :
Par train : 10 000 F (2ème classe), 17 000 F (1ère classe assise), 25 000 F et 28 000 F (cabine à quatre lits et deux lits, respectivement ; 3 500 F (à partir de Ngaoundéré)
Par vol : une compagnie aérienne privée dessert actuellement la ville avec 3 vols par semaine
• Coût : Yaoundé-Garoua-Yaoundé : 185 000 F (classe éco)
• Douala-Garoua-Douala : 205 000 F (classe affaire
• Structure d’hébergement : une dizaine d’hôtels, plusieurs auberges.

REPERES
• 31 Octobre 1951 : création de la commune mixte de moyen exercice de Garoua
• 1er Janvier 1959 : transformation de Garoua en Commune de moyen exercice.
• 24 Mai 1972 : Garoua devient Commune de plein exercice
• 1974-1996 : création de la Commune urbaine
• 1996 – 2008 : érection de Garoua en Commune urbaine à Région spécial
• 17 Janvier 2009 : Commune urbaine
• Population : 600 000 habitants environ
• Composantes sociologiques : les Falis et Batas (autotchtones), les Peuhls, les Haoussa et Kanouris, les Mboums, les Lakas, les Massas, les Toupouris, les Moundangs, plusieurs ressortissants du Sud-Cameroun.

CHIFFRES
1544
C’est le nombre de points lumineux (lampadaires qui existent dans la ville de Garoua.

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B.P : 291 GAROUA-CAMEROUN
Tél /Fax (237) 22 27 15 53
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UNE VILLE – SYMBOLE
La ville de Garoua dans sa structure actuelle, fut fondée en 1835 par des pasteurs Peuhls. Mais la première grande vague des populations qui arrivèrent vers 900 ans après J.C, fut constituée des Bantous qui descendirent vers les Sud Cameroun pour peupler cette partie du pays. Par la suite, la ville s’est agrandie sur la rive droite du fleuve Bénoué avec l’arrivée et le brassage des populations Falis autochtones de la région et habitants du Mont Tinguelin. Bâtie sur une superficie de 12250 Km², la ville de Garoua compte aujourd’hui plus de 600 000 habitants, ré^partis entre les groupes ethniques selon l’ordre de sédentarisation suivant : les Falis, les Batas, les Peuhls, les Haoussas et Kanouris, les Laka et les ethnies issues de l’émigration récente. Mais la ville de Garoua est une cité chargée de symbole. C’est la ville qui a vu naître le premier Président de la République du Cameroun.
Implanté dans la vallée de la Bénoué son climat sec et chaud de Novembre à Mai, Garoua reste la ville la plus visitée du Grand Nord par les touristes. Avec son aéroport international quoi surplombe la ville Garoua apparaît ainsi comme la vitrine du Grand Nord. C’est aussi le chef-lieu de la Région du Nord et du département de la Bénoué. Ville ancienne et cosmopolite, Garoua possède des quartiers touristiques que l’on peut visiter. Garoua attire sans cesse un flux important de Camerounais issus des quatre coins du pays et de nombreux immigrés des pays voisins. La diversité ethniques et culturelle qui caractérise la ville de Garoua, fait de celle-ci une entité riche et resplendissante. Toute cette mosaïque d’ethnies et de nationalités vit en parfaite symbiose et harmonies.

ATOUTS ÉCONOMIQUES
Dotés d’un aéroport international, Garoua est surtout une ville commerciale. De nombreux &échanges commerciaux ont lieu entre les hommes d’affaires de cette ville et ceux du reste du pays et surtout avec le Nigeria voisin. Les marchés et les centres commerciaux restent ouverts jusqu’à tard dans soirée.

Les unités industrielles sont: Sodecoton (huilerie et usine d’égrenage), Brasseries du Cameroun, Lanavet, Cicam, la Société de Métallurgie en Aluminium, la Société de Fabrication et de Montage des Cycles, Porte tout et Brouettes, la SIDEMI…

ATTRACTIONS :
La grande mosquée de Pumpoumré, l’une des plus importantes du Grand Nord trône majestueusement sur la ville. L’Aéroport international avec son architecture atypique, situé à quatre kilomètres de la ville, constitue une curiosité pour le premier visiteur. La tenue biennale de la semaine culturelle de Garoua constitue par ailleurs l’un des événements les plus médiatisés de la région.

Autres curiosités : l’Agence régionale de al BEAC avec ses somptueux bâtiments le stade omnisport, les usines d’huilerie et d’égrenage de la Sodecoton, le Lanavet à Boklé, le Lamidat de Garoua avec sa fabtasia. Le centre artisanal, le pont sur la Bénoué, le port fluvial le jardin zoologique, les grottes historiques.

COMMUNAUTÉ URBAINE
C’est en 1951b que la ville de Garoua fut dotée d’une institution dénommée Commune mixte urbaine par un arrêté de Haut Commissaire de la République française. Au fil des ans et compte tenu de son degré d’expansion démographique et économique, cette municipalité a été successivement transformées en :
Commune urbaine de plein exercice de 1955 à 1972
Commune urbaine à régime spécial depuis 1974 à 1996
Et en Commune urbaine depuis de 17 Janvier 2008.
Créée le 17 Janvier 2008, la Communauté urbaine a à sa tête un Délégué du Gouvernement, assisté par des adjoints qui constituent l’exécutif municipal et de 18 grands conseillers qui composent l’organe délibérant. Nommé par un décret Présidentiel du 06 Février 2009 et installé dans ses fonctions, le 26 Février 2009. Ahmadou Alhadji est le tour premier Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua. Il remplace à l’hôtel de ville de Garoua Dr Maikano Abdoulaye qui aura présidé 13 années durant, aux destinées d’une ville qui est considérée comme la capitale de formation du Grand Nord.
Fiscalité de formation
ayant roulé sa bosse dans plusieurs administrations publiques et privées et investie de al légitimité que lui confère sa nomination par la plus haute autorité de l’État. Ahmadou Alhadji Bouba saura redonner à Garoua sa notoriété d’antan.

La Commune d’arrondissement de Garoua 1er est une jeune Commune, née de l’éclatement de l’ex Commune Urbaine de Garoua. Malgré son héritage que d’aucuns qualifieraient de précieux, l’exécutif de la Commune d’arrondissement de Garoua 1er s’est rendu compte, de la triste réalité, au cours de al session de plein droit, tenue le 31 Juillet 2007, que beaucoup reste à faire ou à parfaire afin de redonner à la ville son beau visage d’antan.

Le diagnostic étant ainsi posé, le tout premier maire, Youssoufa Daoua a pris le taureau par les connes. La résidence de l’ancien maire de Garoua, Bako a été réfectionnée et transformée en bureaux. Les services de Garoua 1er étant logés, Youssoufa Daoua s’est attelé à des projets sociaux, notamment l’électrification des quartiers péri-urbains, Garoua-Windé et Djadjé pour une enveloppe de 44 825 002 Francs Cfa et l’adduction en eau potable des quartiers Camp Chinois et Kanadi évaluée a 37 000 000 F CFA. Ces deux projets ont reçus le financement du FEICOM. Les travaux vont démarrer incessamment.

Quatre millions ont été dégagés pour réfectionner plusieurs bretelles de routes en terre à travers les quartiers Djamboutou avec l’aide de la SODOCOTON.

L’exécutif de Garoua 1er a signé des accords de partenariat avec certaines structures de développements que sont le Plan Cameroun et le Programme national de Développement Participatif (PNDP). Ces accords permettront au maire et à son équipe à pallier certaines insuffisances dans plusieurs domaines. En outre, une compagne débranchement d’eau potable est déjà opérationnelle à travers les quartiers qui bénéficient d’un réseau d’adduction d’eau.

Afin de doter la Commune de Garoua 1er d’une structure viable et digne de la municipalité. Le conseil municipal a adopté une délibération autorisant la maire Youssoufa Daoua à chercher le financement de l’immeuble qui sera au quartier plateau. Il en est de même d’un centre commercial à Wouro Labbo. Dans un avenir proche, la construction des cités communales pour héberger les fonctionnaires nouvellement affectés dans le ressort territorial de ladite Commune est envisagée, ainsi que d’un complexe sportif, des salles de classe, de la voie de contournement longuement abandonnée et enfin le mise en place d’une régie de transport intercommunal de concert avec les autres communes sœurs.

Cependant, tout ne baigne pas dans l’huile à la commune de Garoua 1er. L’exécutif est confronté au faible taux de recouvrement des recettes, à l’incivisme fiscal de certains contribuables, au conflit de Compétences avec la Communauté urbaine de Garoua, dans le cadre de al répartition de certaines taxes indirectes ; à l’hygiène et salubrité, à l’insuffisance de l’éclairage public et même à l’insécurité dans certains quartiers de al ville. Des actions doivent être ainsi envisagées dans le sens de trouver des solutions à ces différentes difficultés.

La jeune structure municipale que j’ai l’honneur de présider a cette particularité d’être l’espace géographique où tout ou presque est à construire, en matière d’infrastructures et d’édifices publics. Car vous convenez avec moi que l’on ne peut à proprement parler de l’existence d’une Commune que lorsque celle-ci est dotée d’un siège.

Viennent ensuite les projets socio-économiques d’envergure et dont l’urgence est hautement signalée, à savoir :
– l’existence du réseau d’eau et d’électricité dans les quartiers périphériques de Garoua II.
– La réhabilitation du centre culturel de Lopéré avec ses projets multimédia, du centre d’alphabétisation et d’apprentissage et le complexe multisports.
– L’aménagement du marché de Takasco pour une meilleure gestion des espaces commerciaux.
– Le réaménagement des pistes et servitudes de certains quartiers.
Pour ne citer que ces projets phares qui nous tiennent actuellement à cœur.

Mais il faut se le dire, le coût de réalisation de ceux-ci est hors de portée du modique budget de la commune d’arrondissement de Garoua. C’est pourquoi, nous nous sommes tournés du côté des organismes de financement, à l’instar du FEICOM, avec l’espoir de les réaliser dans les meilleurs délais »

« La commune de Garoyua IIIème disposer d’une population laboureuse et dynamique. Elle compte en son sein des agriculteurs, des éleveurs, ainsi que des commerçants. Le Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET) est la seule unité industrielle implanté sur son territoire. S’agissant des ressources naturelles, la commune peut s’enorgueillir de disposer de terres propices au développement de l’agriculture.
La priorité des priorités sera la création des recettes. Notre commune est toute jeune et nous avons pour obligation première de créer des recettes. Afin de permettre à la commune de répondre aux besoins de sa population. Nous nous donnons pour mission aussi de réhabiliter et viabiliser qui ont hebdomadairement lieu, ici et là, dans les localités de notre ressort territorial de compétence, à l’instar de ceux de Djahlingo, pab’la et autres. L’objectif étant de les rendre assez rentables. Il sera également question de construire des pools économiques dans les villages satellitaires, à travers la création des marchés périodiques, là où ils n’existent pas, ou le renforcement de ceux existant déjà. Sur le plan socio-culturel, nous envisageons l’enrichissement de al carte scolaire de al commune, par le biais de al création d’un CETIC, par l’exemple, afin de permettre à nos enfants d’accéder à l’outil technologiques, la création de nouveaux autres établissements scolaires, ainsi que la classe. La Commune de Garoua IIIème compte pour l’instant un lycée, implanté à Sanguéré Paul et un CES à Djalingo. Nous nous proposons aussi de construire un centre de santé pour permettre à nos populations d’accélérer plus facilement aux besoins de santé, la commune ne disposant d’aucune formation sanitaire. Nous nous pencherons en outre sur le problème d’électrification de nos localités. Nous voulons à ce sujet tirer d’avantage de notre rapprochement avec la ville de Garoua dont nous ne sommes distant que d’une dizaine de kilomètre à peine. La réhabilitation des voies de communication ne sera pas en reste. Nous compterons en premier lieu, sur les ressources humaines dont dispose notre collectivité et particulièrement sur leur civisme fiscal. Nous nous donnons pour défit de maximiser nos recettes fiscales et communales, afin de réaliser des divers projets que nous nous engageons à entreprendre. Nous comptons énormément aussi sur notre principal bailleur de fonds qu’est le FEICOM. Nous saisissons d’ailleurs cette opportunité pour lancer un appel en direction des populations, en les invitant à s’acquitter effectivement et régulièrement de leurs obligations fiscales, afin de permettre à al commune de voler à leur secours et de résoudre les problèmes auxquels ils font face »

L’ECOLE DE FAUNE DE GAROUA : AU SERVICE DE LA GESTIOBN ET LA CONSERVATION DE AL BIODIVERSITE

Cette institution Camerounaise à vocation sous-régionale a déjà formé à ce jour plus de 200 diplômés originaires de 24 pays d’Afrique et d’Europe

Créée par décret Présidentiel le 25 Juillet 1972, l’École de Faune de Garoua (EFG) a accueilli ses premiers étudiants deux ans plutôt, dans les locaux provisoires situés en ville. Et depuis lors, elle est devenue un pôle d’excellence d’échange entre apprenants et formateurs sur la biodiversité. Sa mission première est d’assurer la formation initiale ainsi que le perfectionnement des cadres moyens et supérieurs chargés de al gestion durable de la faune et des aires protégées d’Afrique tropicale. A ce jour, des milliers d’étudiants originaires de 24 pays africains ont été formés dans set institut, dont une bonne partie vient des pays francophones ainsi que de l’Allemagne et de la France. Située au centre du domaine sahélo-soudanien, l’EFG est implanté à Garoua, chef-lieu de al Région du Nord-Cameroun, zone touristique par excellence. Elle dispose en outre d’une annexe en zone de forêt équatoriale, à la périphérie de la Réserve de Faune du Dja.

CE QUI RESTE DU PORT DE GAROUA
Transféré à la Commune urbaine depuis 2003, le port de Garoua est désormais tombé en désuète.
300 Millions de FCFA. C’est le montant qu’il faut débourser par la communauté urbaine pour réhabiliter le Port de Garoua. Lorsque vous pénétrez, dans ce domaine portuaire la première fois , le spectacle est contrariant. Des carcasses d’en gins le long de la clôture par ici, des arbustes et broussailles envahissent le domaine portuaire terrestre par là, on dirait les ruines d’un site archaïque. Non loin de là, l’on observe une présence remarquable des cultures vivrières et des ordures ménagères sur les parties sèches du lit du fleuve. Et portant, il n’ y a pas de cela longtemps, cet endroit constituait encore un lieu d’échange commercial et de transit ou des navires embarquaient et débarquaient. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes. De 1987 à 2000, le port de Garoua a accueilli plus de 46 navires en embarcation. Mais depuis l’année 2000, aucun navire n’ a accosté sur les côtés de al Bénoué. Que s’est-il passé réellement ?
C’est en remontant l’histoire que nous découvrons les premières limites du Port fixées par arrêté du 17 Décembre 1917 du gouvernement des colonies, Commissaire de la République française dans les territoires occupés de l’ancien Cameroun. De 1971 à 1998, le port de Garoua fait partie intégrale de l’Office national des ports de Cameroun (Onpc) comme subdivision fluvial. Mais le 16 avril 2001, l(Onpc prend fin, donnant naissance à cinq entités différentes notamment les ports autonomes de Douala, Kribi , Limbé et Garoua. A l’époque, celui de Garoua étais placé provisoirement sous la gestion du Port autonome de Douala, jusqu’en 2003, date de son transfert à la Commune urbaine de Garoua, à régime spécial. En effet, il s’agissait d’un transfert en jouissance. Ce qui signifie que bénéficiaire n’en a que la jouissance et non la propriété. C’est ainsi que les actifs concernant les biens relevant du domaine de l’État (quais, hangars, magasins, plan d’eau…) ainsi que les actifs concernant les biens relevant du domaine privé de l’État (logements) sont restés une propriété de l’État concédée juste à la communauté urbaine de Garoua. Mais tous les actifs sont aujourd’hui hors usage, nécessitant urgemment une rondelette somme de 330 millions pour les réhabiliter.

Le port de Garoua est en effet situé au Sud-Ouest de la ville de Garoua. Il s’étend sur la rive droite du fleuve Bénoué, quoi se jette dans l’atlantique au Nigeria, dans la région du Delta du Niger, plus précisément à Warri. Le parcours Garoua-Warri est de 1500 km environ, avec seulement 70 km en terre camerounaise. Le Port de Garoua est un port saisonnier. Le fleuve Bénoué n’étant navigable qu’en moyenne trois mois dans l’année, pendant la saison des pluies (juillet-septembre), il ne peut p accueillir que des navires à très faible tirant d’eau. D’où l’urgence d’améliorer les conditions d’accueils des petites embarcations, de renforcer la surveillance du fleuve et d’asseoir une réglementation incitative, afin que les activités du port reprennent. Au jour d’aujourd’hui, une étude de faisabilité est déjà réalisée et l’on attend que l’action du nouveau délégué du gouvernement pour faire renaître le port de Garoua de ses cendres.

GAROUA FAIT PEAU NEUVE
L’avènement de la société Hysacam a redonné la joie de vivre aux populations de Garoua.
Il ne faisait vraiment plus bon vivre à Garoua, la cité capitale, ville phare de la région du Nord. Immondices de toutes sortes, cadavres d’animaux, fœtus humains, déchets plastiques, eaux usées, odeurs nauséabondes et autres constituaient le train-train quotidien des citadins de al métropoles régionale du Nord. Exit, aujourd’hui, ces tristes souvenirs. L’avènement de la société d’Hygiène et de la Salubrité, Hysacam, est venu remettre du baume au cœur des « Garouaéns » et redonner vie à la ville de Garoua.

A son arrivée, la société Hysacam a répertorié plus de 129 dépotoirs sauvages dans la ville de Garoua et environ 500 tas de déchets, disséminés à travers les différents quartiers de al ville. A ce jour , tous ce tas d’ordures ont été enlevés, hormis ceux dans des quartiers inaccessibles pour le moment. De puis le 06 Août 2008, date du démarrage de ses activités la ns la cité capitale du Nord. La société Hysacam a déjà procédé à l’enlèvement de plus de 50 tonnes de déchets.

En collaboration avec les autorités administratives, municipales et traditionnelles locales, le responsable régional de l’agence Hysacam du Nord, Garba Ahmadou, effectue des descentes régulières sur le terrain, aux fins de trouver des solutions pour enlever les déchets dans les quartiers enclavés et de leur permettre de bénéficier aussi des prestations de al société. Circonscrites au déopart aux communes d’arrondissement de Garoua Ier et IIè, les activités de Hysacam viennent d’être étendues à la commune d’arrondissement de Garoua IIIè, située dans la périphérie urbaine. Selon les déclarations du responsable du Nord est passé à la deuxième phase de son plan d’actions qui porte pour l’essentiel sur la stabilisation de la propreté dans la ville de Garoua et la sensibilisation des populations sur la culture de la propreté à travers les respects des jours et horaires de passage des camions de ramassage Hysacam dans les quartiers. Des spots sont à cet effet, régulièrement diffusés à travers les médias locaux.

En perspective, le responsable Hysacam du Nord souhaite que le nouveau délégué du gouvernement auprès de al communauté urbaine de Garoua mette les points d’honneurs sur l’éclairage public, afin de permettre aux agents de Hysacam de travailler nuitamment et aux citadins de Garoua de trouver, à leur réveil, une ville propre. L’agence Hysacam du Nord, faut-il le relever, génère en ce moment, près de 250 emplois directs et indirects. La direction régionale du Nord compte plus de 150 agents qui oeuvrent quotidiennement à l’entretien de al propreté dans la ville de Garoua

PARFAR : un bilan satisfaisant
Plusieurs réalisations sont à l’actif de ce programme qui a contribué de manière significative à la lutte contre la pauvreté en milieu rural dans le septentrion camerounais.
C’est avec un pincement au cœur que les populations rurales des régions septentrionales du Cameroun apprennent que le Programme d’Amélioration du Revenu Familial Rural dans les provinces septentrionales (PARFAR) mettra la clé sous le paillasson d’ici à la fin de l’année 2009. elles qui, pendant plus de dix ans, ont largement bénéficiées des appuis multiformes ce de programme de développement rural intégré qui rentre dans le cadre de al Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté en milieu rural. Mis sur pied depuis Janvier 2002, mais opérationnel à partir d’Octobre 2003, le PARFAR a opéré plusieurs réalisations dans les régions septentrionales notamment dans la promotion de la sécurité alimentaire dans les ménages et l’amélioration de la situation socio-économique des populations rurales pauvres. Avec une enveloppe globale de 16 milliards de francs CFA, fruit de la coopération entre le gouvernement camerounais et la Banque africaine de Développement (BADF), le PARFAR a notamment contribué à la relance de la filière semencière à travers des appuis multiformes, à savoir l’encadrement, la formation, l’appuis-conseil et le financement apportés aux opérateurs semenciers. Il a côtoyé des crédits à travers des établissemnts de micofinance partenaires pour un montant de plus 750 millions de FCFA pour le financement de 515 mocro-projets générateurs des revenus du milieu rural. Le programme a également réalisé plusieurs ouvrages communautaires dont les moindres ne sont pas la construction et l’équipement de 12 centres de promotion de al femme et de al famille.

GQU’EST-CE EST A L’ORIGINE DE LA REATION DU PARFAR ?
Le Programme d’Amélioration du Revenu Familial Rural dans les régions septentrionales du Cameroun (PARFAR) est le fruit de la Coopération Cameroun-Banque Africaine de Développement (BAD). Ce Programme qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Réduction de al pauvreté en milieu rural au Cameroun résulte de la fusion de deux (2) projets que les autorités Camerounaises ont considéré comme prioritaires. Il s’agit du « projet semencier du Nord et de l’Extrême-Nord » et du « Projet d’Appui aux Activités Économiques des Femmes de l’Adamaoua ». Compte tenu de la complémentarité qui existe entre deux projets, du rôle que joue la femme dans la production vivrière et de l’insécurité alimentaire qui est un facteur de pauvreté des populations rurales dans ces trois (03) régions septentrionales, les 2 projets ont été fusionnés en une seule opération intitulée « Programme d’Amélioration du Revenu Familial Rural dans les régions Septentrionales du Cameroun (PARFAR) dont l’objectif global est de contribuer à la réduction de al pauvreté en milieu rural.

Le PARFAR a beaucoup fait pour la sécurité alimentaire dans les ménages mais la crise alimentaire reste préoccupa,te dans les régions septentrionales, selon vous comment faire pour juguler cette crise ?

Assurer la sécurité Alimentaire dans les régions septentrionales demeure une préoccupation majeure du Ministère de l’Agriculture et du Développement et Rural. Comme vous le savez, cette partie du territoire national est souvent sujette aux divers aléas climatiques (sécheresses, inondations) et aux attaques constantes des déprédateurs, des cultures (chenilles défoliatrices, oiseaux, granivores). Pour assurer durablement la sécurité alimentaire dans ces régions, je pense, pour ma part, qu’un accent particulier devrait mis sur la maîtrise de l’eau et la protection des cultures. Si ces deux importants facteurs de production agricole sont maîtrisés, nous avons des sols assez fertiles et des populations dynamiques qui pourront faire le reste pour assurer leur sécurité alimentaire.

L’Office Céréalier est un organisme d’État qui a été créé par décret N°75/440 du 21/06/1975 et réorganisé par décret n°89/1806 du 12/12/89 pour intervenir sur les marchés des zones productrices et consommatrices de céréales en vue de constituer des stocks de sécurité et régulateur afin de lutter contre la famine et la pauvreté et de stabiliser les prix d’une campagne à l’autre.
Le décret n°98/64 du 26/08/98 le place sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, afin qu’il puisse véritablement jouer le rôle de plateforme centrale du système national de sécurité alimentaire.
Dis^poser d’une certaine autonomie alimentaire minimale en cas de crises pour mieux prévenir et gérer ce risque social qu’est la famine et éviter des importations de vivres coûteuses après la dévaluation alimentaires.
L’Office a& encadré 2 gouvernements à Badjouna dans l’arrondissement de Pilato et 14 à Mayo OPulo pendant un an. Actuellement ces structures sont visitées de manière sporadique en raison de al diminution des ressources. Ces OP peuvent maintenant : élaborer les PV des réunions des comités de gestion, les PV des assemblées générales, les programmes d’actions et les rapports d’activités.

Actuellement, l’accent est mis sur l’identification des OP situées à proximité des magasins de stockages de l’Office et susceptibles de vendre leurs récoltes céréalières à l’organisme.
D- L’extension des activités de l’Office vers les provinces méridionales
En 2007, l’Office a acheté environ 29 tonnes de maïs dans le Dja et Lobo etb la Méfou et Afamba.
Une étude de faisabilité sur l’extension des activités de l’Office Céréalier vers les régions méridionales est en cours en ce moment. Elle permettra de définir les implantations des magasins ainsi que leurs capacités et les autres investissements à mettre en place.

Dr. Maikano Abdoulaye : un mouvement
Treize années ininterrompues de fonctions ministérielles – 12 juin 1970-22 Août 19836 – avec à la cité, 6 postes ministériels occupés ; allant de celui de ministre de la Fonction Publique Fédérale (juin 1970) à celui de ministre d’Etat en charge des Forces Armées (novembre 1982), en passant par ceux de ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire, Élevage et industries Animales, entre autres, sept années à la tête de al direction générale du Lavanet de Garoua (1985-1992), 13
Années également au près de la défunte commune urbaine de Garoua, ainsi se résume, dans ses grandes lignes, la carrière professionnelle du Dr. Maïkano Abdoulaye. Une carrière on ne peut riche et éloquente.
Issu d’une famille relativement modeste (son père était notable auprès de al cour du lamido