C’est un nouveau paradigme constitutionnel, une expérience récente qui a eu cours pour la première fois en 2007 au Timor et en 2008 au Népal. Dans ces deux cas, l’organisation des Nations Unies avait le rôle principal dans l’organisation des élections.
En Cote d’Ivoire, la certification répond à une demande des parties signataires de l’accord de Pretoria de 2005. L’ONU certifie les élections dont elle n’est pas l’organisateur. Seulement le mandat du conseil de sécurité a prévu que les résultats des élections ivoiriennes seront certifiés d’une façon explicite, et qu’une fois certifié, le certificateur n’admettra pas que les résultats fassent l’objet de contestation non démocratiques ou de compromissions.