En mai 2000, le congrès américain adopte la loi connue sous le nom “African Growth and Opportunity Act” (AGOA). Le but de cette loi est de soutenir l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché américain s’ils suivent les principes de l’économie libérale. Cette union représente un intérêt réciproque pour les deux parties, les pays africains ayant ainsi la possibilité de s’affirmer progressivement sur la scène mondiale en entrant dans la Mondialisation, et les Etats Unis bénéficiant ainsi d’une nouvelle source d’approvisionnement, notamment en pétrole. L’AGOA autorise le président américain à désigner des pays susceptibles de bénéficier des opportunités d’exportation offertes par l’ouverture du marché américain à certains produits africains en franchise de taxes et de quotas. Pour être éligible, un pays doit en principe instaurer une économie de marché, un Etat de droit et une démocratie plurielle, éliminer les entraves à l’investissement américain, protéger la propriété intellectuelle, combattre la corruption, bannir certaines formes de travail des enfants etc.