Délaissées par le gouvernement qui leur avait promis une amélioration conséquente de leurs conditions de vie du conrha, les personnes handicapées font bloc pour revendiquer leur droit.

redonner un contenu au comité national de réhabilitation et de réinsertion socioéconomique des personnes handicapées (conrha). Tel est le sens des travaux des membres de la place forme inclusive society for persons with desability, tenus à Yaoundé les 23 et 24 juillet 2012 au centre des Nations-Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale. Travaux à l’issue desquels, des propositions ont été faites au gouvernement à travers le ministère des Affaires sociales. Au premier rang desdites propositions, la mise en place d’un secrétariat permanent.

Depuis sa création il ya 16 ans, dénonce coco Bertin, chargé de communication de la Plate-forme, « le conhra n’a jamais fonctionné ». Pourtant, selon les termes du décret du premier ministre, cet organe avait pour objectif d’assister le gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Lesquelles conditions de vie de cette population estimée à 10% sont restées les mêmes voire, se sont empirées. En tant que Comité, le conhra crée en 1996 devait réfléchir sur la vie des personnes handicapées.

Mais, les réunions ne se tiennent pas de manière régulière. D’où la convocation de cette 2ème assemblée générale dont l’objectif est de contribuer au processus de modification du décret du premier ministre portant création du conrha. Il s’est agi pour les participants de faire des propositions concrètes en vue de la modification de certains articles et du renforcement de cette structure afin de permettre au conhra de fonctionner de manière plus efficiente.

Entre autres modifications la décentralisation de cet organe pour qu’il ne soit plus seulement présent au niveau national mais aussi dans les régions, départments, etc ; qu’il soit élargi à d’autres structures et que les personnes handicapées y soient représentées par type de handicap. Ces propositions ont été remises au ministère des affaires sociales qui coordonne les activités.

Nadège Christelle BOWA