C’ est un site publiant des documents et des analyses politiques et sociétales issues le plus souvent des fuites d’information dont les sources sont protégées.
Le site a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées qui pensent que « [les] principes généraux sur lesquels notre travail s’appuie sont la protection de la liberté d’expression et de la diffusion par les médias, l’amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l’histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En particulier, l’article 19 inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires ».
Le site divulgue, de manière anonyme, non identifiable et sécurisée, des documents témoignant d’une réalité sociale et politique, voire militaire, qui serait cachée, afin d’assurer une transparence planétaire. Les documents sont ainsi soumis pour analyse, commentaires et enrichissements « à l’examen d’une communauté planétaire d’éditeurs, relecteurs et correcteurs wiki bien informés ». L’objectif à long terme étant de devenir l’organe de renseignements le plus puissant au monde.
Les informations peuvent être soit diffusées directement par WikiLeaks, soit transmises de façon cryptée à des médias qui en font une analyse journalistique permettant de les diffuser au grand public sous une forme plus accessible. Depuis juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, Le Monde, El Pais et Der Spiegel.
La plupart de ses publications déclenchent de violentes polémiques et un certain nombre de réactions (majoritairement hostiles), émanant des États, organismes ou personnes concernées qui, pour tenter de justifier ou légitimer leurs positions condamnatoires, mettent généralement en exergue les notions éthiques de manipulation et de libertinage, posant le débat philosophique de savoir jusqu’où peut aller le droit à l’information du public.