BAFOUSSAM
Bafoussam, considéré aujourd’hui comme le quatrième centre urbain du Cameroun derrière Douala, Yaoundé et Garoua, est une ville vallonnée et entourée de jolies collines recouvertes par la savane herbacée. A l’origine, trois groupes ethniques assez proches les uns des autres formaient la population de la ville : les Bafoussam, qui lui donnèrent leur nom, les Baleng et les Bamoungoum.
La ville, qui bénéficie d’une situation de carrefour a connu un rapide développement économique (même si les infrastructures n’ont pas vraiment suivi) et joue un rôle commercial et industriel non négligeable dans l’économie camerounaise. Elle est bien desservie par le réseau routier (les grands axes, notamment ceux vers Douala et Yaoundé, sont bitumés et en bon état) et l’on y trouve sans difficultés les produits et les services les plus courants.
Bafoussam est une ville très vivante et quelle que soit l’heure de la journée, les rues sont bondées, surtout dans les environs du marché où règne en permanence au milieu des couleurs et des odeurs de fruits, une belle pagaille. Les épiceries et les étals restent ouverts jusque tard le soir, on peut donc boire un verre ou se restaurer à toute heure ou presque, d’autant plus que les habitants de Bafoussam, et de l’Ouest en général, ont la réputation d’être très accueillants. Au petit matin, avant l’ouverture des magasins et des banques, il n’est pas rare que des queues de plusieurs dizaines de mètres se forment dans la rue.
On ne peut pas dire qu’il existe de nombreux centres d’intérêt à Bafoussam mais c’est un passage incontournable pour quiconque désire connaître l’Ouest camerounais, et les environs de la ville vous réservent d’agréables surprises….
Transports
Comment y aller/en partir ?
En voiture.
Les routes qui mènent à Bafoussam sont en très bon état et s’y rendre à son véhicule est envisageable sans que l’on ait à prendre des précautions particulières. En arrivant de Douala, 4 postes de péages jalonnent la route et demandent un droit de passage de 500F. Avoir de la monnaie dans ces conditions est préférable même s’il est toujours possible d’en faire grâce aux vendeurs ambulants dès que voiture s’apprêtent à franchir le poste de contrôle.
Louer une voiture avec un chauffeur pour rallier Douala à Bafoussam est également possible pour 40000F.
En avion.
La ville possède un aéroport qui assure la liaison avec Yaoundé et Douala (environ 40000F pour un billet aller-retour avec la CAMAIR). Les vols pour l’Ouest sont généralement programmés pour le week-end.
En taxi brousse.
C’est le moyen le plus simple de s’y rendre, au départ de Yaoundé, Douala ou bien encore Bamenda, Dschang, Bafang… La gare routière se trouve à l’entrée de la ville, en venant de Douala ou Yaoundé. La région étant très visitée surtout le week-end (car c’est à ce moment qu’ont lieu les grandes cérémonies funéraires) et entre Novembre et Mars, les agences de voyages qui proposent les circuits dans l’Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun ne manquent pas.
Et les merveilleuses collines de l’Ouest font oublier la longueur et l’inconfort du voyage. Après Nkongsamba, la rivière Nkam, mince filet d’eau, marque la frontière entre le Littoral et l’Ouest. Peu à peu, au travers des plantations de bananes et de verdoyantes forêts, la route se lèvent et l’on voit se teinter de rouge, au fil des kilomètres, les parois des montagnes. Tout au long du trajet, les étals de bananes (petites et délicieusement sucrées) et les maisons en construction se succèdent. Les Bamilekés comme les Bamoun ont dans le sang la vocation de bâtisseurs. A travers l’édification de leur maison, ils accèdent à un rang social supérieur et perpétuent la tradition de leurs peuples.

Quelques distances kilométriques
Bafoussam/Yaoundé : 290 kilomètres, 3000 à 3500 francs
Bafoussam/Bamenda : 80 kilomètres
Bafoussam/Douala : 245 kilomètres, environ 3500 francs
Bafoussam/Foumban : 75 kilomètres
Bafoussam/Bandjoun : 15 kilomètres
Bafoussam/Dschang : 45 kilomètres
Bafoussam/Bangangté : 50 kilomètres
Bafoussam/Bafang : 60 kilomètres
Bafoussa/Nkongsamba : 100 kilomètres.
Ressources humaines
Njitap Gérémie, International de football.