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Macase : De précieux ténors

Macase : De précieux ténors Un groupe de jeunes copains, les têtes pleines de rêves, du courage à revendre et le talent au rendez-vous, ils n’attendaient alors que la bonne étoile pour décoller. Ils se connaissent pour certains depuis la tendre enfance, et pour d’autres, des chemins se sont croisés lors des concerts scolaires ou au groupe musical de l’Université. La passion pour la musique est avérée et l’on a rien entendu pour se mettre au boulot, avec leurs modestes moyens de l’époque. Et la rencontre avec Sam Mbendé en 1998 le sera un beau matin. Il y eu l’album « Etam », une performance nouvelle, une philosophie et une dynamique toutes aussi originales, pleines d’audace. Ils ont une démarche artistique qui marque résolument les esprits et qui, de manière immédiate, fera l’unanimité. Sur le plan national Macase est Révélation 1999 au Cameroun Awards et désigné meilleur groupe camerounais par la CRTV ; la presse spécialisée se fait diserte et les invitations pour des spectacles s’amoncellent. Serge Maboma, Ruben Binam, RoddyEkoa, Cory Denguemo, Henri Okala, BlickBassy et Roger Dubois Minka sont alors révélés aux yeux d’un monde qu’ils séduisent avec la manière. Même le très couru prix Découvertes RFI n’a pas pu résister à ce bantou groove décoiffant puisque nos néophytes seront les lauréats de la saison 1999. La décennie 2000 fut celle de l’épanouissement du groupe avec des tournées à travers le...

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MajoieAyi : Comme un vent de panique…

MajoieAyi : Comme un vent de panique… Si son cheminement peut être qualifié de classique, elle a su à coup de courage et d’abnégation se construire une identité dans le bikutsi. Univers au succès féminisé où sa voix puissante, son sens avéré du déhancher et ses chorégraphies électriques et bien soignées la caractérisent. Au-delà d’un relief corporel des lus accidentés, certains clichés lui collent notamment l’étiquette d’intello du bikutsi. La faute à un bikutsi aux messages policés sur une cadence enlevée. Si AyiBekonoBalbine-Sylvette Majoie au civil v oit le jour à la maternité d’Esse en 1982, c’est en 2002 qu’elle se décide à chanter dans les cabarets. Non sans passer par le chant en chorale et la danse. Un double talent dont les prémices se percevaient à la fin des années 90, dans le célèbre programme jeunesse télévisé « Délire » sur la télévision nationale camerounaise. Elle y interprétait alors avec entrain, la chanteuse togolaise NymoneTokilala. Par la suite, elle dansera pour la femme du peuple Ktino, Racine Sagath, Aïjo Mamadou et chantera au sein du groupe les maquisards. Surnommée « Oussama Ben la Joie » au sortir d’un festival universitaire, du fait de son explosivité sur scène, cette digne fille Mvele compte aujourd’hui à son actif trois albums. Des œuvres toutes bien accueillies par le public et la critique. Elle sort son premier intitulé Origines sorti en 2007 t où sont extraits les...

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