OBALA

Y aller
A partir de Yaoundé : Gare routière Texaco du marché central, à côté de la Chambre d’agriculture
Distance : 53 km, sur une route bitumée
Coût du transport par car : 500 fcfa
Structures d’hébergement : la ville d’Obala offre aux visiteurs, deux hôtels classés et plusieurs auberges.

Repères
Statut : arrondissement
Quelques dates à retenir :
– 1950 : Obala n’est qu’un poste administratif, sous le commandement du Français Fernand Pech
– 1955 : Création de la Commune d’Obala
– 1964 : Erection d’Obala en chef-lieu du département de la Lekié
– 1968 : Obala retrouve sons statut d’arrondissement, suite au transfert du chef-lieu du département à Monatélé
Groupes ethniques : Eton en majorité (Esselé, Mvog Kani, Mendum, Menyara). A ces groupes s’ajoutent des ressortissants d’autres régions du Cameroun, ainsi que des étrangers venant des Etats de l’Afrique centrale et orientale, et même de l’Europe.
Il n’est jamais trop tard pour emprunter la voie du développement. Surtout quand il s’agit d’une ville comme Obala, qui dispose d’atouts économiques et d’une population industrieuse. Cité coloniale et historique, qui a eu le privilège d’être érigée en chef-lieu du département de la Lekié, avant le transfert de celui-ci à Monatélé, cette localité a toutes les chances de voir désormais se concrétiser son rêve le plus cher : devenir une ville d’avenir, grâce, notamment, au bitumage de la route Obla-Nanga-Eboko-Bertoua, en cours. Ce statut impose des défis à relever, comme la modernisation de la voirie urbaine et de l’habitat. Là aussi, Obala n’a pas à perdre espoir : ses élites sont maintenant conscientes des enjeux. Tandis que le gouvernement, toujours fidèle à ses engagements liés au bien être des populations, entend renforcer son soutien au processus de modernisation de cette cité-carrefour.

Obala en date
1936 : Création à Efok de la Fondation Ad-Lucem (Mouvement social éducatif d’action catholique et missionnaire) par le Dr Louis Paul Aujoulat.
1950 : Erection d’Obala en poste administratif.
25 Juin 1955 : Création de la Commune d’Obala par le Haut-Commissaire de la République Française.
1964 : Obala est le Chef-lieu du Département de la Lekié.
1968 : Transfert du chef-lieu à Monatélé.
1987 : Création du Diocèse d’Obala. Mgr Jérôme Owono Mimboé en est le Premier Evêque.
1996 : M. Theodore Bella est le premier Maire élu, suivi de M. Koa Félix (2002) et de M. Simon Pierre Ediba en poste depuis 2007.
Découverte
Un abattoir municipal qui attire
Une grande partie de la viande de bœuf consommée à Yaoundé provient d’Obala.
Dès son arrivée, le visiteur constate ; Obala est loin des splendeurs d’une de plus d’un demi-siècle d’existence ! A première vue, en effet, la cité ressemble à une enclave de la forêt, dont le cœur, sous forme de mouchoir, concentre, pratiquement tout : au même endroit, le centre commercial. Très animé, ce secteur jouxte les quartiers administratifs et résidentiel, ainsi que quelques établissements scolaires. Non loin de là, l’Hôtel de Ville se distinguant par une architecture futuriste, et la cathédrale, qui conserve son statut de monument, malgré un délabrement embarrassant. Seule la zone polyvalente de Minkama, que l’on va découvrir pour sa verdure et son unité d’instruction de l Garde présidentielle, se démarque du site urbain. Si les apparences offrent cette image d’une ville à l’étroit, l’explosion démographique semble préciser le contraire : aujourd’hui, l’arrondissement d’Obala compte 125000 habitants, pour 475 km2. La population est même à grossir, compte tenu des perspectives de développement en vue. En majorité, dans le périmètre urbain, on retrouve les autochtones en majorité Eton, dont les Essele, Mvog-Kani, Mendum, Menyara, ENgap, Essogo. Ces groupes cohabitent pacifiquement avec des ressortissants d’autres localités du Cameroun. A titre d’illustration, à Obala, il existe un quartier abritant plus d’un millier de personnes issues des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Ces Camerounais mènent diverses activités économiques. S’y ajoutent, des étrangers venus des Etats africains et quelques Européens.
Si le petit commerce est détenu par de nombreux étrangers, l’agriculture, quant à elle, occupe 80% des fils du terroir. Cette agriculture s’avère intensive pour les cultures de base (manioc, macabo, plantain, igname, arachide, maïs, sésame, tomate). Ce qui compense un peu la mauvaise tournure pris par le projet de production des champignons et des maraichers, fruits de la coopération sino-camerounaise. On note également, un engouement pour la relance des cacaoyères et la création des palmeraies. Même si certaines de ces exploitations demeure encore à un stade embryonnaire, leurs propriétaires ne se plaignent pas du tout : la production participe au ravitaillement des marchés de Yaoundé « et une bonne partie est embarquée dans les trains-marchandises à destination de Nagoundéré », affirme un producteur de plantain et de banane douce.
Et pourtant, pour que les difficultés pour maintenir ce défi grand grenier ! EN effet, si la savane arborée e l’hydrographie avantageuse (le fleuve Sanaga et les rivières Afamba et Foulou arrosent Obala) favorisent les activités agricoles, la rareté des terres cultivables attise des litiges fonciers. Très récurrents ici, ces litiges fonciers représentent, très souvent, l’essentiel des rôles du tribunal de Monatélé.
Autres problèmes : certes la ville d’Obala est construite sur une importante nappe d’eau ; certes aussi, ce don limite facilite l’aménagement des puits de faible profondeur. Mais, Obala manque cruellement d’eau potable ! De l’électrification rurale, également. Il faut en outre relever que les habitants expriment des besoins réels en produits halieutiques. Une explication : les riverains de nombreux cours d’eau de la zone n’ont jamais développé une culture de pêche. « Alors que nous devrions, comme Akonolinga, compter parmi les grands producteurs de poisson », regrette un restaurateur du centre commercial. Heureusement : l’élevage bovin se porte bien. Cette activité à laquelle s’adonnent des opérateurs originaires de la zone septentrionale du pays, a encouragé la création d’un marché de gros bétail, qui se tient mardi et jeudi. Et cela donne du relief à l’abattoir municipal, construit à partir d’un financement de la coopération française. Les prix bas pratiqués et la qualité des services attirent, chaque jour, des vagues de clients venant de Yaoundé et d’ailleurs.
Cité d’antan
Cette ville, que l’on aime pour ses habitants gais et entreprenants, est aussi particulière du fait du grand nombre de nostalgiques. De l’avis de ces derniers, Obala a changé après le départ des Européens, au premier rang desquels se situaient les commerçants grecs. Tous tombaient d’admiration devant les charmes du village d’Obal (désignation en langue locale d’une sorte d’antilope très prisée). Et c’est un glissement de sens phonétique qui aurait donné le nom Obala, selon une source digne de foi. La même source indique que ces grecs vivaient de la commercialisation du cacao et des palmistes. Su place, ils faisaient fonctionner une savonnerie, tous sous le label de la compagnie commerciale chypriote (CCC). Cette dernière s’est transportée plus tard à Douala, pour devenir le Complexe Chimique du Cameroun. De vieilles bâtisses, visibles au centre commercial, témoignent encore du passage de ces commerçants, que l’histoire ne peut oublier.
Ce que l’on a oublié ? La déviation de la ville par la nationale n°4 (Yaoundé-Bafoussam). Après cette déviation qui avait suscité un mécontentement de certaines populations, le sourire est revenu, aujourd’hui, avec le bitumage de la nationale n°1. Cet axe qui devrait atteindre Ngaoundéré en passant par Nanga-Eboko, fait monter déjà un vent d’espoir à Obala. D’abord, parce que cette route vendra changer la configuration actuelle de la voirie urbaine. Ensuite, elle permettra à Obala de devenir une concentration moderne, dotée d’infrastructures et de services à la dimension de ses ambitions.
Et l’on s’y approche, peu à peu. Voyez l’hôpital de district, qui se refait une jeunesse tout en renforçant son plateau technique. Afin d’être apte à recevoir tous les cas provoqués par les accidents de la circulation, monnaie courante sur les routes revêtues de cette sous-préfecture.
De son côté, la carte scolaire enregistre des ajustements encourageants, en matière d’augmentation des infrastructures et de renforcement des ressources humaines. Ces efforts s’inscrivant dans le domaine éducatif sont palpables : en ce mois de rentrée scolaire, Obala compte 26 écoles maternelles, 55 primaires, quatre lycées e quelques collèges privés. Un tableau que complète, un institut agricole. Cette institution relevant d’un projet de la coopération entre le Cameroun et la Suisse, se propose d’assurer une formation agricole des jeunes. Jusqu’en classe de terminale. Elle jouera en même temps un rôle déterminant dans l’encadrement des agriculteurs installés. En leur inculquant des techniques ouvertes sur l’amélioration de la productivité.
En prenant en compte d’avantages, l’horizon devient clair : pour son archaïsme, Obala a tous les atouts en main. Réparties en une centaine de villages que coiffent une chefferie supérieure et huit groupements, les populations et leurs élites y croient. Fermement. Le soutien. Le soutien de l’Etat étant acquis, il n’y a plus qu’à attendre le grand décollage…
ssionnaire Actualités
Présentation du diocèse d’Obala
le Lundi 30 octobre 2006

Présentation du diocèse d’Obala

Obala -Cameroun
A 100 km au Nord de Yaoundé, capitale du Cameroun
Le diocèse d’Obala est l’un des jeunes diocèses du Cameroun fondé en 1987 par division de l’Archidiocèse de Yaoundé. Situé en zone de pré-savane, il est composé d’une population active, laborieuse et dynamique. Sa jeunesse est dense, surtout dans le département de la Lékié où le taux de natalité est très élevé, conduisant déjà à une relative surpopulation.

De cette population émergent de façon remarquable les femmes qui s’activent dans des confréries, associations religieuses, groupes d’entraide et de solidarité, équipes de travail etc…
Grâce à leur générosité, leur ténacité et au sens d’organisation qui leur est propre, elles font des groupes structurés le moteur principal du diocèse au plan économique, social et religieux. Les élites du diocèse sont très généreuses.

Le diocèse s’est donné une ligne de conduite pour mieux répondre à son objectif premier qui est la promotion intégrale de l’homme à travers la formation permanente du clergé diocésain, le renouvellement des structures d’animation, de développement et de promotion socio-économique tel que: le Comité diocésain de « Lutte contre le SIDA », le Comité diocésain « Justice et Paix », le Comité diocésain de développement et d’activité socio-caritative « CODASC ».

Le diocèse d’Obala s’étend sur deux départements: La Haute-Sanaga et la Lékié. Il est peuplé de Bamvele, de Yesoum, d’Eton, Manguissa, Batchenga. Ces groupes ethniques ne connaissent pas de phénomène migratoire récent. Ils se sont sédentarisés depuis plus d’un siècle. Cependant, depuis une trentaine d’années, des mouvements migratoires des Eton et des Manguissa, sont observés. La densité de la population explique tes migrations qui se font au sein des départements qui composent le diocèse et dans le Mbam et Kim voisin.
Jérôme OWONO MIMBOE
Visite à Vimy, anni versaire des 60 ans du Secours Catholique

Monseigneur Jérôme Owono Mimboe, premier évêque du diocèse, à été ordonné le 6 septembre 1987. Il réside au presbytère de l’église Sainte Marie, Mère de Dieu d’Obala, en attendant la fin de la construction du nouvel évêché

Ressources humaines
M. ESSIMI MENYE, Ministre des Finances ;
M. EYEBE AYISSI Henri, Ministre des Relations Extérieures ;
M. NTSIMI Antoine, Secrétaire Exécutif CEMAC (Bangui);
M. ATANGANA ETEME Emeran, Conseiller Technique MINDUH ;
M. NTONGO ONGUENE Roger, ancien Directeur Général ADC ;