Akom II

Département de l’Océan
Province du Sud
Date de création de la sous-préfecture : 1962
Nombre d’habitants : 25000 environ
Maire de la commune : Mme Eva Minette
Communes voisines : Commune rurale de Nyete, Commune rurale de Kribi, Commune rurale d’Ebolowa, Commune rurale de Bipindi
Principaux villages : Biyeng, Nkolmekak, Assok, Bibouleman, Adjap, Mvie, Akom III
Principaux clans : Essakoe, Ndong Yendjok, Esambita, Esangok, Biyeng, Yemeyema, et pygmées Bagyelis
Attractions : Parc naitonal de Campo Ma’a
Akom II. Mme Minette Eva
Le pays oubli de Martin Paul Samba
Le chef-lieu de l’arrondissement dont est originaire Mebenga M’Ebono, plus connu sous le nom de Martin Paul Samba. « Il n’ ya rien à Akom II. Pas de route, pas d’eau potable, pas de téléphone, pas de journaux, pas de radio, rien, rien, mais alors rien !». Difficile de contredire le constat de l’édile.
Le centre-ville ressemble à un gros village. Hormis la sous-préfecture, l’hôpital de district et la recette des Finances, Akom II est un agrégat de vieilles bâtisses en très mauvais état.
Une ville sans vie, où l’affectation d’un fonctionnaire prend des allures de sanction disciplinaire.
C’était une zone forestière rattachée à la région de Kribi. Un jour, on a demandé aux populations de quitter la brousse pour venir s’installer ici.
Origine du nom
La ville d’Akom II est née, avec un nom qui est en réalité celui de l’un de ces gros arbres de la forêt équatoriale qui abondent ici.
Se rendre à Akom II est une véritable course d’obstacles. La route (très fréquentée par les grumiers) qui mène à ce chef-lieu d’arrondissement situé à 83,19 Km d’Ebolowa et à 85,38 Km de Kribi, est boueuse en saison de pluies. En saison sèche, elle est poussiéreuse et cahoteuse.
Signal télé absent.
Toutes choses qui coupent pratiquement l’arrondissement du reste du monde. Les populations Bulu d’Akom II, Biyeng, Nkolmekak, Assok, Bibouleman, Adjap, Asok, Mvie, Akom III (où la Kienké prend sa source) en payent le lourd tribut. Peu informés sur la marche du monde, ces villageois bavent pour écouler leurs marchandises vers les marchés d’Ebolowa et de Kribi.
A Akok, l’un des villages qui composent la commune rurale d’Akom II, se trouve le berceau de martin Paul Samba. Ses descendants vivent encore ici. L’un de ses neveux, Samba Ntoutoumou ancien préfet, y a érigé une imposante bâtisse, la plus belle certainement. Maison de retraite que beaucoup aimeraient voir transformer en musée à la mémoire de l’illustre résistant.
Lieu de tourisme vanté par Minette Eva, le village Ebemvok abrite la tombe et le palais d’Oba Beti, grand chef réputé dans la contrée que Mekoulou Memba a remplacé sur le trône, en essayant de préserver legs, us et traditions anciennes qu’il acceptaient volontiers de partager avec le touriste curieux.
Les pygmées de l’arrondissement ne sauraient être une curiosité. Malgré les désagréments causés par certains Bantous qui n’hésitent pas à les spolier et à leur nier toute citoyenneté, leur modèle d’organisation, leurs rapports avec la nature et leur maîtrise des éléments, sont des trésors accessibles.
Certaines élites travaillent pour leur intégration et la valorisation du patrimoine pygmée. D’autres se préoccupent davantage du développement de la commune, de son désenclavement et de modernisation. Du coup, les villageois comptent sur l’élite qui vit souvent dans « la lumière de la capitale à Yaoundé », si loin là-bas.
Ressources humaines
Les colonels Akem Zollo et Jules Ngom ;
Jean Claude Ayem,
Professeur Paul Henri AMVAM ZOLLO, Recteur Université Ngaoundéré ;
EVA Joseph, ancien directeur de l’Organisation du Territoire, Responsable à PMUC ;
NKPWANG, Directeur Général Adjoint SODECAO ;
Laurent MINDJA, Ancien Préfet, Conseiller Technique MINATD ;
Ageline MINDJA, Ancien Sécrétaire Général du Ministère du Tourisme