EBOLOWA

{{Statut}}
Chef lieu de la région du Sud. Créée par arrêté n°3420 du 10 décembre 1947, la Commune d’Ebolowa a changé de statut et est devenue tour à tour la commune mixte urbaine d’Ebolowa, la commune de plein exercice d’Ebolowa, la commune à régime spécial d’Ebolowa, le 25 novembre 1993,Communauté urbaine.Date de la création de la commune d’Ebolowa 2e : le 24 Avril 2007
{{Histoire et toponymie}}
Certaines sources affirment qu’un chasseur du clan Essawo’o, un des premiers occupants des lieux, aurait trouvé un chimpanzé pourri sur l’une des montagnes qui surplombent la ville.
D’autres sources relèvent plutôt que le chasseur aurait trouvé une femme du clan Essakoye disparue, morte et en état de décomposition sur la montagne.
Pour cacher la macabre découverte aux autorités coloniales, le chasseur prétendit qu’il avait plutôt trouvé un chimpanzé pourri. Toujours est-il qu’Ebolowo’o le chimpanzé pourri en langue locale) est devenue Ebolowa par la volonté des colons. Avant l’appellation Ebolowa, les noms des clans s’apparentaient aux clans qui les occupaient.
On retrouvait ainsi entre autres clans, ceux des Essawo’o, Essakoye, Etotan, Yidjock, et bien d’autres.
L’appellation d’origine aurait-elle eu une influence sur le retard qu’a connu le développement de la ville ? Pas forcément. Même si certaines personnes estiment que le nom peut influencer une personne ou une localité. Ces âmes sensibles auraient souhaité que le nom Ebolowa soit changé au profit d’un nom porte-bonheur.
Le patriarche Kouma Asse qui a longtemps exercé la profession d’enseignant, estime qu’à une certaine époque, Ebolowa fut considérée comme la troisième ville du pays après Yaoundé et Douala. Elle abritait alors les consulats de Grèce et du Nigeria.

{{Distances}}
{Yaoundé-Ebolowa} :160 km, route entièrement bitumée.
{A partir de Sangmélima}, 115km, route praticable en saison sèche et par véhicule 4×4. Itinéraire : Sangmélima-Mefo-Mengong-Ebolowa.
On remonte jusqu’à Mbalmayo sur route entièrement goudronnée, avant de prendre la route nationale Mbalmayo- Ebolowa. Ce trajet est plus long, mais plus indiqué pour les voitures de tourisme.
{A partir de Kribi}
{Par Akom II,}170 km, route en terre non praticable.
{{Comment s’y rendre}}
A partir de la gare routière de Mvan à Yaoundé : des bus de plusieurs agences de voyage assurent la liaison Yaoundé-Ebolowa
Prix du transport : Entre 1500 F et 2000 FCFA

Longueur du trajet Yaoundé-Ebolowa : environ 160 Kilomètres.
Durée du parcours par car : 2 heures 30 minutes ou 3 heures
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{{Populations }} : 55 000 habitants environs
Principales activités : Agriculture, petit élevage, pêche, artisanat
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Sites touristiques }} :
Le rocher Ako’akas situé à environ 40km au sud-est de la ville (sur la route qui relie Ebolowa à Mekomo).
Le spectacle que donnent ces immenses parois granitiques de plus de 100m de hauteur vaut largement les 4 heures de voiture aller-retour. Vous pourrez aussi vous rendre, toujours en 4×4, au gouffre de Mbi-Bekon, dit « Trou des fantômes » (il serait habité par un monstre enchaîné), à une vingtaine de kilomètres par la piste de l’Est, près du village de Nkoétyé. Dans la ville même d’Ebolowa, les vestiges du fort allemand représentent sans doute le seul point d’intérêt.

Pour ceux qui souhaitent rester une nuit ou deux à Ebolowa, vous pouvez essayer l’hôtel le ranch. (BP 690 Tel. 22 28 35 17) ou le centre touristique de Nkolandom (BP 432 Ebolowa).
Le parcours Yaoundé-Ebolowa est généralement facile. Et pour cause, l’axe est entièrement bitumée. C’est un tronçon d’une des routes transafricaines construites avec le concours des bailleurs de fonds pour faciliter les déplacements des populations de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. L’axe Yaoundé-Ebolowa se prolonge donc jusqu’à la frontière Ambam-Eking-frontière Gabon et Ambam-Kyé-Ossi-frontière Guinée-Equatoriale.

Les véhicules à destination d’Ebolowa sont disponibles à la gare routière de Mvan (Yaoundé).

20 minutes après avoir franchi Ngoulemakong, on se trouve à Mengong, l’arrondissement où les femmes sont aux commandes. En effet, le sous-préfet de Mengong, Catherine Ombgwa est une dame, le député, Céline Mendoua, est une dame, le maire, Rosette Minlo est une dame, le médecin chef de l’hôpital d’arrondissement est également une dame. Une trentaine de kilomètres seulement séparent Mengong d’Ebolowa. On arrive à Ebolowa, quinze minutes après avoir traversé Mengong.

Le département de la Mvila est composé de 6 arrondissements : Ebolowai, EbolowaII, Ngoulemakong, Mengong, Biwong Bane et Mvangan.
La ville d’Ebolowa a une superfcie de 5600km2.
La Population est répartie dans les 24 quartiers qui composent la ville et dont les plus peuplés sont : New-Bell, Nko’ovos, Angalé, Mekalat, Yevol, EBolowa-SI 1 et 2, Abang 1 et 2.
Climat : Il est de type équatorial et donc humide. La moyenne de température est de 25°.
Les principales activités : l’agriculture, élevage, pêche, commerce.

Principales activités : agriculture, pêche, élevage, artisanat, commerce
Guy Roger ZO’O Olouman est la quatrième personnalité à assumer les fonctions de chef de l’exécutif municipal d’Ebolowa. Avant lui, il y eut
– Charles ASSALE de 1958 à 1987
– Samuel Enam Mba’a de 1987 à 1996
– Joseph Blaise Abolo Abolo de 1996 à 2009
– Guy Roger ZO’O Olouman a été promu délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa par décret présidentiel, le 06 Février 2009.
Depuis la construction des axes routiers Ebolowa-Ambam-Eking-Frontière Gabon et Ebolowa-Ambam-Kyé-ossi-Frontière Guinée-Equatoriale, il y a quelques années, la capitale régionale du Sud est devenue le passage obligé des voyageurs qui se rendent vers ces pays voisins par voie terrestre et l’un des grands carrefours de la sous-région. La cité qui n’a pas su tirer tous les avantages de cette marque de confiance de la communauté nationale et internationale a pu rebondir avec l’impulsion du nouvel exécutif communal et l’organisation en 2010 du comice agro-pastoral. Ebolowa est aujourdhui, grâce au magistère de monsieur Tchatat Clobert, Ministre du Développement urbain et de l’Habitat, la cinquième ville du Cameroun en terme d’équipement urbain. La ville est en effet la cinquième disposant de feux de signalisation dans deux carrefours, après Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua. Ce ministre a opéré un véritable miracle pour cette ville en quelques mois. Cela mérite d’être dit et d’être écrit

La ville d’Ebolowa qui constitue un passage obligé pour les voyageurs qui se rendent au Gabon ou en Guinée-Équatoriale par voie terrestre ou qui viennent de ces deux pays voisins, est devenue une ville disposant de voiries urbaines bitumées et à la mine joviale.