Au terme de la loi qui fixe les conditions générales de la commercialisation du cacao au Cameroun, l’Etat doit veiller à ce que l’information sur les tendances des prix en cours sur le marché soit régulièrement et systématiquement disponible pour tout opérateur intervenant dans la filière.

Face à la loi du marché international sur les prix d’achat des produits aux planteurs, les organisations de producteurs ont longtemps sollicité la reprise en main de la fixation des prix par l’Etat. Un prix garanti par l’administration leur semblait le seul moyen d’être à l’abri de la duperie des acheteurs/ exportateurs.
Mais avec la libéralisation et le désengagement de l’Etat, le prix du cacao est fixé par les lois du Marché. Ces prix fluctuent beaucoup d’un mois à l’autre. Ils sont fonction des facteurs de marché.
La mise en place d’un système d’information sur les marchés a été considérée par les pouvoirs publics comme la principale mesure d’accompagnement des planteurs de cacao et de leurs organisations. Le projet SIF est devenu opérationnel depuis Septembre 2009. Il a été crée au terme d’une convention signée le 16 Juillet 2009 entre le fonds de développement des filières cacao et cafés et (FODECC) et le ministre du commerce, ordonnateur des dépenses du (FODECC).
Le SIF prend le relais des actions opérées dans le passé par la direction de l’ONCC. Il a des points relais dans chaque bassin de production.

Un point relais est une cellule légère de travail d’un à deux agents dont les tâches sont les suivantes :
(1) identifier les acheteurs et les vendeurs
(2) relever les prix, quantités et les vendeurs
(3) transmettre toutes ces informations à l’unité de gestion et de coordination
(4) recevoir et transmettre aux opérateurs de leur zone, les informations promenant de la coordination nationale.