L’INVESTISSEMENT PUBLIC

Les investisseurs publics sont constitués d’une part des dépenses publiques dites de « consommation collectives », investissements considérés comme « non productifs et en tout cas comme relevant d’une production « non marchande « (réseau routier, justice, police, éclairage public enseignement public et recherche, défense nationale, etc.), et d’autre part par la subvention d’une partie de l’accumulation du capital technique des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.

Dans la logique marchande, le payeur et le bénéficiaire sont confondue ; dans la logique non marchande des services dans lesquels investissent les Etats et qui deviennent des « consommations collectives » une dissociation entre le payeur et l’usage est de règle, l’ensemble de la collectivité (entreprise et ménage) payant des impôts pour faire fonctionner ces services.

En dehors de l’impôt, le financement des investissements publics est également assuré par les emprunts obligataires réalisés par les Etats, ainsi que par le recours occasionnel de ces mêmes Etats à des emprunts auprès de leur banque centrale.
{Le quotidien de l’économie 0011 du 25 janvier 2012}