MAKENENE
Makénéné est une ville relais. Enormément de gens et de bus s’y arrêtent pour déjeuner. Le long de la route, des boutiques et de petites échoppes y ont poussé comme des champignons. On trouve des brochettes pour 200F et de quoi se rafraîchir à l’ombre sur une table. Dans certains bars de la ville, on trouve des machines à sous qui, comme en Europe, constituent une véritable manne pour leur propriétaire. Après Makénéné, en direction de Bangangté, on tombe sur une propriété immense, enclose. Ce domaine de nabab appartient à l’un des propriétaires de ces machines. Après Makénéné, le paysage évolue encore, les maisons se transforment également. De gros blocs d’argile servent de briques, les murs sont très épais. Toutes les terres sont mises en culture, certains champs produisent du maïs, d’autres des légumes, et l’on trouve aussi des bananeraies. La terre est argileuse et même si l’environnement reste verdoyant, il a été fortement déboisé. Ce n’est plus exactement la forêt dense constituant un véritable mur de chaque côté de la route.