Yingui est une petite cité enveloppée par la forêt.

{{Comment Y aller}}

On se rend au camp Yabassi, à Douala, où une gare routière de circonstance se dispute l’espace avec une station d’essence. On prend la place dans un car de fortune où les passagers arrivent au compte gouttes. On n’est jamais pressé d’aller à Yingui, il faut attendre tout le monde parce que c’est le seul voyage de la journée. Ici, aucun horaire n’est respecté.
Lorsque le car démarre, et quand le temps est clément, vous avez entre trois et quatre heures pour arriver à Yingui. Le parcours est pénible. A l’intérieur du car, les passagers sont serrés les uns contre les autres, la chaleur est de plus en plus étouffante. On est en terrain conquis, on ne risque aucun contrôle de police. La rencontre avec un camion transportant des billes de bois laisse un nuage de poussière qui contraint notre chauffeur à s’arrêter.. A chaque fois qu’on aborde une colline tous les passagers descendent pour permettre à la voiture de grimper.

Yingui se situe à environ 160km de Douala.
Une partie du trajet est goudronnée (Douala -Bonepoupa) et l’autre non bitumée (Bonepoupa-Yingui).

Yingui est une ville en plein chantier, les maisons y poussent comme des champignons mais la forêt reste à exploiter. Yingui à l’instar des autres circonscriptions administratives que compte notre pays a ses atouts et ses faiblesses. C’est un environnement qui regorge d’énormes potentialités naturelles.
Le lycée a un effectif de 200 élèves repartis entre la 6éme et la terminale. Certains élèves sont partagés entre les travaux des champs et l’école ; d’autres habitent à plus de 5km du lycée.
Absence de l’éclairage public.
{{Ressources humaines }}
Yingui est habité par les banen.
KONG SAKEO, chargé de mission à la Primatur ;
Erik ESSOUSSE, DGA ELECAM
Nsoa Batouanen, ancien commissaire spécial d’Obala