Les assurances obligatoires très sollicitées

l’ assurance automobile occupe une part du marché .

Dans le marché Cameroun de l’ assurance , on distingue deux grandes catégories d’assurances,apprend-on des professionnels de cette filière. Il s’agit notamment des assurances dommages et des assurances vie. Consultant en assurance, benoît Ndjomatchoua explique que les assurances dommages regroupent à la fois des assurances de responsabilités ( responsabilité civile du conducteur, responsabilité professionnelle, etc.) et des assurances des biens ( des dommages causés au véhicule, assurance des biens meubles et immeubles, etc ).

Quant aux assurances de la personne, elles couvrent les risques inhérents à la vie humaine.On distingue donc entre autres, les assurances vie, les assurances décès, les assurances retraite, et les assurances scolaires pour ne citer que quelques-uns. Toutefois, il faut relever que c’est le mode de gestion qui détermine très souvent le type d’assurance.Ainsi, le contrat d’assurance est sous forma de capitalisation , c’est – à -dire, qui donne lieu au bénéfice du titulaire ( ou dans certains cas de ses ayants droit ) au versement d’un capital ou d’une rente après une certaine date, alors l’assurance est liée à la personne.Par contre, s’il donne droit à une indemnité ou répartition, on est dans le cadre des dommages. Les indemnité étant égales au montant du préjudice dû à un événement accident et involontaire, précise Emmanuel Nguedia,employé à la Garantie mutuelle des cadre (GMC), une compagnie d’assurance.

A ce croire ce professionnel qui évolue dans le monde de l’ assurance depuis plus de 10 ans, l’une des assurances les plus sollicitées dans le marché de l’assurance est celle destinée aux automobiles. En effet, la plupart des clients de cette assurance ont pour objectif de  » fuir les tracasseries policières « , explique l’ expert . En 2011, l’ assurance automobile a enregistré un chiffre d’affaire de 34.9 milliards de FCFA, apprend- on dans le bulletin trimestriel du GICAM de 2013 . LQE a appris que cette branche continue d’ailleurs d’occuper une place prépondérante puisqu’elle assure 32.9% de la production totale du secteur incendie, accidents, risques divers, transport ( IARDT) .

En assurance vie, les clients n’y ont recours très souvent que lorsqu’ils veulent ouvrir un compte bancaire, apprend-on auprès des responsables de compagnies d’assurances. En 2011, le chiffre d’affaires de ce type d’assurance a connu une hausse de 13% . Il est passé donc de 31, 1 milliards de FCFA en 2010 à 35,1 milliards de FCFA en 2011, apprend-on dans dans le bulletin d’information du GICAM . Cette assurance a représenté 24,2% du marché en 2011, contre 28, 5% en 2009. Mais, comme le constate benoît Ndjomatchoua, expert en assurance, les types d’assurances classique sont de plus en plus « élitistes ».

En effet, apprend-on , les produits offerts par les compagnies d’assurance ne seraient pas adaptés aux capacité financières des assurés. » Quand on sait que le salaire minimum interprofessionnel garanti est de 28.000 FCFA, les compagnies d’assurance doivent innover dans les différents produits pour s’adresse aux couches sociales défavorisées et vulnérables », propose l’ expert, tout en prenant l’ exemple des pays tels que le Rwanda et le Burundi , où les micro-assurances ont développé des produits destinés à ces couches.

D’ailleurs, au cours de la 37ème assemblées générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national Africaines ( Fanaf), les experts devront réfléchir sur les moyens pour rapprocher les « pauvres »et l’ assurance.

Christelle Kouétcha

le quotidien de l’ économie ; p.6