EBOLOWA
Statut
Chef lieu de la région du Sud, Communauté urbaine
Histoire et toponymie
Certaines sources affirment qu’un chasseur du clan Essawo’o, un des premiers occupants des lieux, aurait trouvé un chimpanzé pourri sur l’une des montagnes qui surplombent la ville.
D’autres sources relèvent plutôt que le chasseur aurait trouvé une femme du clan Essakoye disparue, morte et en état de décomposition sur la montagne.
Pour cacher le macabre découvert aux autorités coloniales, le chasseur prétendit qu’il avait plutôt trouvé un chimpanzé pourri. Toujours est-il qu’Ebolowo’o le chimpanzé pourri en langue locale) est devenue Ebolowa par la volonté des colons. Avant l’appellation Ebolowa, les noms des clans s’apparentaient aux clans qui les occupaient.
On retrouvait ainsi entre autres clans, ceux des Essawo’o, Essakoye, Etotan, Yidjock, et bien d’autres.
L’appellation d’origine aurait-elle eu une influence sur le retard qu’a connu le développement de la ville ? Pas forcément. Même si certaines personnes estiment que le nom peut influencer une personne ou une localité. Ces âmes sensibles auraient souhaité que le nom Ebolowa soit changé au profit d’un nom porte-bonheur.
Le patriarche Kouma Asse qui a longtemps exercé la profession d’enseignant, estime qu’à une certaine époque, Ebolowa fut considérée comme la troisième ville du pays après Yaoundé et Douala. Elle abritait alors les consulats de Grèce et du Nigeria.
Créée par arrêté n°3420 du 10 décembre 1947, la Commune d’Ebolowa a changé de statut et est devenue tour à tour l a commune mixte urbaine d’Ebolowa, la commune de plein exercice d’Ebolowa, la commune à régime spécial d’Ebolowa, le 25 novembre 1993.
Distances
Yaoundé-Ebolowa :145 km, rout entièrement bitumée.
A partir de Sangmélima, 115km, route praticable en saison sèche et par véhicule 4×4. Itinéraire : Sangmélima-Mefo-Mengong-Ebolowa.
Ou remonterjusqu’à Mbalmayo sur route entièrement goudronée, avant de prenre la route nationale Mbalmayo- Ebolowa. Ce trajet est plus long, mais plus indiqué pour les voitures de tourisme.
A partir de Kribi
Par Akom II,170 km, route en terre non praticable.
Comment s’y rendre
A partir de la gare routière de Mvan à Yaoundé : des bus de plusieurs agences de voyage assurent la liaison Yaoundé-Ebolowa
Prix du transport : Entre 1500 F et 2000 FCFA
Et de la route : bitumée
Longueur du trajet Yaoundé-Ebolowa : environ 160 Kilomètres.
Durée du parcours par car : 2 heures 30 minutes ou 3 heures
Date de la création de la commune d’Ebolowa 2e : le 24 Avril 2007.
Populations : 55 000 habitants environs
Principales activités : Agriculture, petit élevage, pêche, artisanat

Sites touristiques :
Le rocher Ako’akas situé à environ 40km au sud-est de la ville (sur la route qui relie Ebolowa à Mekomo).
Le spectacle que donnent ces immenses parois granitiques de plus de 100m de hauteur vaut largement les 4 heures de voiture aller-retour. Vous pourrez aussi vous rendre, toujours en 4×4, au gouffre de Mbi-Bekon, dit « Trou des fantômes » (il serait habité par un monstre enchaîné), à une vingtaine de kilomètres par la piste de l’Est, près du village de Nkoétyé. Dans la ville même d’Ebolowa, les vestiges du fort allemand représentent sans doute le seul point d’intérêt.
Pour ceux qui souhaitent rester une nuit ou deux à Ebolowa, vous pouvez essayer l’hôtel le ranch. (BP 690 Tel. 22 28 35 17) ou le centre touristique de Nkolandom (BP 432 Ebolowa).
Le parcours Yaoundé-Ebolowa est généralement facile. Et pour cause, l’axe est entièrement bitumée. C’est un tronçon d’une des routes transafricaines construites avec le concours des bailleurs de fonds pour faciliter les déplacements des populations de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. L’axe Yaoundé-Ebolowa se prolonge donc jusqu’à la frontière Ambam-Eking-frontière Gabon et Ambam-Kyé-Ossi-frontière Guinée-Equatoriale.
Les véhicules à destination d’Ebolowa sont disponibles à la gare routière de Mvan (Yaoundé).
20 minutes après avoir franchi Ngoulemakong, on se trouve à Mengong, l’arrondissement où les femmes sont aux commandes. En effet, le sous-préfet de Mengong, Catherine Ombgwa est une dame, le député, Céline Mendoua, est une dame, le maire, Rosette Minlo est une dame, le médecin chef de l’hôpital d’arrondissement est également une dame. Une trentaine de kilomètres seulement séparent Mengong d’Ebolowa. On arrive à Ebolowa, quinze minutes après avoir traversé Mengong.
La population est essentiellement constituée de Boulou.
Situé à 168 km au Sud de la capitale Yaoundé, Ebolowa est le transit obligé par la route pour la guinée Equatoriale et le Gabon.
Le département de la Mvila est composé de 5 arrondissements : Ebolowa, Ngoulemakong, Mengong, Biwong Bane et Mvangan.
La ville d’Ebolowa a une superfcie de 5600km2.

Population : environ 100000 habitants répartis dans les 24 quartiers qui composent la ville et dont les plus peuplés sont : New-Bell, Nko’ovos, Angalé, Mekalat, Yevol, EBolowa-SI 1 et 2, Abang 1 et 2.
Climat : Il est de type équatorial et donc humide. La moyenne de température est de 25°.
Les principales activités : l’agriculture, élevage, pêche, commerce.

Repères
Créée par arrêté n°3420 du 10 décembre 1947 portant promulgation de la loi du 18 Novembre 1947 réorganisant la régime municipal au Cameroun, la commune Urbaine d’Ebolowa changera de statut et deviendra tour à tour et au fil du temps :
– Commune Mixte Urbaine d’Ebolowa
– Commune de plein exercice d’Ebolowa
– Commune urbaine d’Ebolowa
– Commune Urbaine à régime spécial d’Ebolowa 1993 et
– Communauté Urbaine le 17 Janvier 2008
Population : environ 200.000 habitants
Principales activités : agriculture, pêche, élevage, artisanat, commerce
Guy Roger ZO’O Olouman est la quatrième personnalité à assumer les fonctions de chef de l’exécutif municipal d’Ebolowa. Avant lui, il y eut
– Charles ASSALE de 1958 à 1987
– Samuel Enam Mba’a de 1987 à 1996
– Joseph Blaise Abolo Abolo de 1996 à 2009
– Guy Roger ZO’O Olouman a été promu délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa par décret présidentiel, le 06 Février 2009.
Depuis la construction des axes routiers Ebolowa-Ambam-Eking-Frontière Gabon et Ebolowa-Ambam-Kyé-ossi-Frontière Guinée-Equatoriale, il y a quelques années, la capitale régionale du Sud est devenue le passage obligé des voyageurs qui se rendent vers ces pays voisins par voie terrestre et l’un des grands carrefours de la sous-région. La cité qui n’a pas su tirer tous les avantages de cette marque de confiance de la communauté nationale et internationale devrait pouvoir rebondir avec l’impulsion du nouvel exécutif communal et l’organisation en 2010 du comice agro-pastoral.
De fait, une partie de la ville d’Ebolowa est prolongée dans l’obscurité durant la nuit. L’éclairage public mérite donc un véritable coup de fouet pour anticiper sur les conséquences néfastes que l’absence d’énergie électrique pourrait provoquer notamment dans les coins éloignés du centre urbain.
L’adresse des rues et des places publiques est également bienvenue car en dehors de quelques places bien connues, beaucoup de places et de rues n’ont pas de dénomination officielle.
En zone rurale, la construction des infrastructures de base telles les puits d’eau potable et les centres de santé apparaissent comme la réalisation d’une demande pressante.
La ville d’Ebolowa qui constitue un passage obligé pour les voyageurs qui se rendent au Gabon ou en Guinée-Equatoriale par voie terrestre et qui a été choisie pour accueillir le comice agro-pastoral de 2010.