Logbessou a mal à ses routes

Complètement dégradées, elles rendent les mouvements des riverains pénibles.

Yolande et patrice N. Viennent d’intégrer leur domicile de Logbessou . A cause de l’état de dégradation très avancée de toutes les routes de ce quartier, ils ont choisi d’inscrire leurs enfants dans une école à proximité de leur maison. << Ce n’est facile, dit patrice. Si je n’avais un véhicule 4x4, j’empruntais les motos, c’est plus pratique >>. Ce père de famille n’est pas le seul dans le coin à vivre le calvaire pour rejoindre la maison ou le lieu de service.

C’est que, ce bled de l’arrondissement de Douala 5 aux routes presque impraticables donne bien des soucis aux habitants. Il faut affronter des nids de poule parfois dangereux les secousses, et, pour ceux qui ont des voitures, de nombreux rendez-vous avec le garagiste. Les riverains de Logbessou ne sont pas les seuls à souffrir de la route là-bas. ceux qui, pour rejoindre d’autres localités, passent par Logbessou , endurent leur part d’enfer . L’état des véhicules et des motos qui font la ligne illustre à souhait la situation. Des nids-de poule (mais qui pourrait bien accueillir des éléphants) se suivent quasiment à tous les 50 mètres. Du côté du lieu dit <> ou encore à << Mexicain bar>>, c’est un autre chemin de croix. De nombreuses flaques d’eau rendent les déplacements difficiles pour les voitures et les piétons. Quelques habitants rencontrés déplorent que des engins ne viennent jamais aplanir la route et boucher les nids de poule. Paul N. Dit habiter << Mexicain bar >> depuis 2006 et soutient que les routes n’ont jamais été entretenues. Et ne compte plus le nombre de fois où son véhicule a été au garage. Cependant, il fonde l’espoir qu’un jour les choses changent :<>, souhaite –t-il. Jeanine D ., autre habitante , révèle que des riverains songent à se cotiser pour trouver du carburant pour des engins de la mairie …

Du côté de la municipalité, le regard est tourné vers la communauté urbaine de Douala. Entretemps, le calvaire se poursuit.

Mireille ONANA MEBENGA